Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En privilégiant l’usage de la force au compromis politique, en évoquant l’idée de soumettre au référendum national la question du dégel du corps électoral, et en niant les racines du problème, le chef de l’État renoue avec les démons de la République.
Les services du premier ministre n’ont pas donné suite aux alertes, y compris écrites, concernant le management brutal de la porte-parole du gouvernement. Prisca Thevenot est notamment accusée d’avoir qualifié de « putes » deux de ses collaboratrices.
Au terme d’une visite éclair dans l’archipel, le président de la République n’a rien annoncé de concret, si ce n’est qu’il donnait « quelques semaines » aux indépendantistes pour ramener le calme et reprendre le dialogue. Fuyant ses propres responsabilités, il a surtout démontré son entêtement à nier la racine coloniale du problème.
Mobilisé dans son quartier de Nouméa, Darewa Dianou, le fils d’Alphonse Dianou, leader indépendantiste tué à Ouvéa en 1988, raconte à Mediapart son quotidien depuis le début de la crise. Les difficultés à « canaliser » les jeunes, la peur des milices et la détermination de ceux qui luttent sur le terrain, malgré l’absence de perspectives.
En trois ans, l’exécutif a bouleversé l’équilibre fragile qui régnait dans l’archipel depuis des décennies. Des violences y ont éclaté en marge de l’examen d’une révision constitutionnelle à laquelle les indépendantistes s’opposent. Le chef de l’État entend désormais sauver une situation qu’il a lui-même rendue désespérée.
En l’espace de 24 heures, France Inter a trouvé le moyen de se désolidariser de la journaliste Nassira El Moaddem, victime de harcèlement raciste, et de suspendre de l’antenne l’humoriste Guillaume Meurice. Derniers exemples en date du renoncement du service public face au rouleau compresseur de l’extrême droite.
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont délocalisé à Perpignan leur traditionnel rassemblement du 1er-Mai, transformé en meeting de campagne pour les européennes. Appelant à la mobilisation de leur électorat, ils ont livré une lourde charge contre l’UE devant une audience acquise et bon nombre de jeunes sympathisants.
Après l’occupation vendredi par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.
Pour que la vague d’extrême droite mondiale ne soit pas vécue comme un inéluctable tsunami, il est nécessaire d’identifier ce qui la rend hétérogène et donc friable, et d’entendre le désir de rupture dont elle se nourrit. Un article proposé par le nouveau numéro de la « Revue du crieur ».
En visite au Festival du livre de Paris, le président de la République a brandi un nouvel exemple de ce « en même temps » dont lui seul a le secret : favoriser l’accès à la lecture tout en taxant les livres d’occasion. Une initiative de nature à réjouir les grands groupes d’édition, au détriment des plus précaires, auteurs compris.
Le président de la République n’a finalement pas prononcé, à l’occasion des trente ans du génocide des Tutsis, le discours que l’Élysée avait publiquement promis. Bien plus qu’un « couac » aujourd’hui avancé, cette cacophonie révèle des divisions internes.
Chaque semaine, les membres du gouvernement et de la majorité se pressent dans les médias de Vincent Bolloré. Sous couvert de « parler à tout le monde » ou par « peur » des attaques, le pouvoir sert de caution au groupe d’extrême droite. Et alimente ses obsessions.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».