Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans la vallée de la Vésubie, touchée par de nouvelles intempéries trois ans après la tempête Alex, le retard des travaux de reconstruction suscite la colère. Le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur l’impute aux lourdeurs des procédures. Mais un document de la collectivité, révélé par Mediapart, sème le doute.
Dix ans après son départ du gouvernement, l’ex-ministre du budget, condamné pour fraude fiscale, organise une réunion à huis clos, ce vendredi 20 octobre au soir, dans son ancienne circonscription. Une rencontre qui survient quelques semaines après le lancement de l’association politique « Les amis de Jérôme Cahuzac ».
Le député Renaissance Belkhir Belhaddad a été traité de « racaille » par le porte-parole du RN Laurent Jacobelli. Dans un entretien accordé à Mediapart, Belhaddad estime qu’après cet épisode, l’élu d’extrême droite, supposé accompagner le président de la République en Suède, doit être exclu de la délégation.
Le député RN Laurent Jacobelli est dans le collimateur des responsables de la majorité après ses propos tenus à l’encontre de leur collègue Belkhir Belhaddad. Vendredi, il lui avait demandé des nouvelles du Hamas, avant de le traiter de « racaille ».
Alors que l’ensemble de la classe politique a fait part de son émotion après l’attaque d’Arras, plusieurs élus LR et RN en ont profité pour mélanger les actualités, pointer les échecs du gouvernement, demander un durcissement régalien et fustiger la gauche.
La garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, survenue peu avant le lancement des « états généraux de l’information », renforce les inquiétudes quant à l’initiative présidentielle. D’autant qu’elle vient grossir la liste des atteintes à la liberté de la presse depuis la première élection d’Emmanuel Macron.
Visé par une enquête judiciaire, l’écrivain, qui n’a jamais caché ses pratiques pédocriminelles dans ses livres, s’est rendu en juin à une réception organisée dans les jardins de Gallimard. Un mois plus tard, il prenait un café avec le PDG de la maison d’édition. Officiellement, celle-ci avait pourtant pris ses distances.
Alors que la justice enquête sur l’origine de la dette colossale laissée par la structure chargée de l’organisation de l’ex-Grand Prix de France, les souvenirs d’un voyage du maire de Nice et du président de la région Sud ressurgissent. Trois jours de luxe pour dix personnes ayant coûté… 70 000 euros.
Lorsqu’il était en fonction aux côtés de la secrétaire d’État aux anciens combattants, Nicolas Bays a stupéfait ses collègues en prenant seul l’initiative de commander des rations de combat à destination des députés. L’encombrant compagnon de la ministre Agnès Pannier-Runacher a ensuite quitté ses fonctions. Mais il fait encore parler de lui.
Dix ans après avoir expliqué que « Marine Le Pen [était] compatible avec la République », Nicolas Sarkozy propose désormais une gouvernance avec les « amis » d’Éric Zemmour. Malgré les défaites et les affaires, il continue de faire la leçon. Et poursuit son entreprise de normalisation de l’extrême droite.
Longtemps considéré comme le dandy cool et impertinent de la vie littéraire française, Frédéric Beigbeder a fini par sombrer dans les paniques morales de la droite réactionnaire. Défendant sa liberté contre la société, il pourfend désormais le « wokisme », redoute les féministes et déplore la « dictature de la bien-pensance ».
Une nouvelle génération d’écrivains réactionnaires a émergé dans les années 1990 au moment de l’avènement de l’autofiction. Ils étaient alors considérés comme des auteurs impertinents, parfois même classés à gauche. Mais avec le temps, ils ont fini par épouser les paniques morales de notre époque. Histoire d’une dérive littéraire.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».