Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le couvre-feu va s’appliquer à 18 heures sur l’ensemble du territoire, pendant au moins deux semaines. Pris en étau entre les inconnues du virus et ses propres dysfonctionnements, l’exécutif tente de rattraper son loupé sur le démarrage de la campagne de vaccination. Un œil sur ses voisins européens, l’autre sur la présidentielle de 2022.
L’intrusion violente de militants pro-Trump au Capitole a inspiré à certains élus LREM et RN une analogie avec les gilets jaunes. Les deux camps se sont attaqués mutuellement, la majorité en profitant aussi pour fustiger les Insoumis.
Le chef de l’État a consacré l’essentiel de ses vœux pour l’année 2021 à remercier les Français pour leurs « sacrifices ». Ce faisant, Emmanuel Macron a aussi pu cacher ses propres manquements, en s’incluant dans ce « nous » dont il affirme être « fier ».
La maire socialiste de Paris tente d’occuper l’espace politique du centre-gauche, « pierre angulaire » de l’élection de 2017, laissé vacant par Emmanuel Macron. Son pari : marginaliser ouvertement les écologistes et séduire discrètement les Marcheurs déçus.
Le nouveau conseiller « mémoire et citoyenneté » de la ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants appartient aussi au « gouvernement » du mouvement République souveraine, fondé par l’ex-Insoumis Djordje Kuzmanovic. Contre la macronie, ses politiques et ses fondements.
Le chef de l’État s’est dit prêt à recourir au référendum pour réformer la Constitution et y inscrire la défense du climat. Hormis cet effet d’annonce, le projet de loi issu de la convention citoyenne pour le climat est très en deçà des ambitions initiales.
Le parquet de Bordeaux voulait placer en garde à vue le député Benoît Simian, soupçonné de harcèlement à l’encontre de son ex-femme. Mais le bureau de l’Assemblée nationale a refusé de lever son immunité, suscitant colère et incompréhension.
Le projet de loi « confortant les principes républicains », selon sa nouvelle appellation, a été adopté mercredi en conseil des ministres. Sans la citer, il vise « une idéologie politique qui s’appelle l’islamisme radical », revendique Jean Castex. Mediapart le décrypte, mesure par mesure. Avec les ajustements dus aux réserves du Conseil d’État.
Sur les violences policières, les libertés fondamentales ou encore l’urgence climatique, Emmanuel Macron a tenté, vendredi, de défendre son action politique, en concédant quelques menues choses et en attaquant directement ceux qui le critiquent. Ce faisant, il a surtout réussi à nourrir de nouvelles colères.
Les manifestations massives de samedi n’ont suscité aucun commentaire du pouvoir sur le fond des revendications. À peine certains ont-ils concédé la nécessité de retravailler l’article 24 de la loi sur la « sécurité globale » et de plancher sur de nouvelles propositions pour recréer de la « concorde ». Tout en continuant de dénier la nature du problème.
Les deux hommes forts du dispositif imaginé par Emmanuel Macron sont mis en difficulté. Mais plutôt que de s’interroger sur ses choix politiques, le président de la République laisse faire. Et relativise.
Depuis trois ans, l’exécutif s’attaque aux grandes lois fondatrices, sous couvert de sécurité et de défense des principes républicains. Pour les défenseurs des libertés publiques, « une menace pèse sur l’idée de démocratie elle-même ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».