Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En première ligne pour gérer la crise sanitaire et la fermeture des établissements, le ministre de l’éducation nationale a multiplié les sorties hasardeuses et a été contredit par l’exécutif à de multiples reprises, ce qui a pu donner l'impression d’un manque de maîtrise de la situation. Récit de ces semaines mouvementées.
Le premier ministre a proposé de reporter au 4 octobre le deuxième référendum d’autodétermination, initialement prévu le 6 septembre. Dans l’archipel, globalement épargné par la pandémie de Covid-19, la crise sanitaire a laissé des « traces profondes » qui n’augurent rien de bon sur le plan politique.
Au Havre, où Édouard Philippe est arrivé en tête au premier tour, la fusion des listes de gauche a échoué. Le premier ministre peut désormais se contenter de mobiliser son électorat.
Craignant l’émergence d’une figure « antisystème », le président de la République tente de redorer son image en s’appuyant sur des personnalités plébiscitées par les réseaux sociaux. Créant de la confusion au plus haut niveau de l’État, cette stratégie légitime les discours extrêmes.
Objet d’actualité et de divisions pendant des mois, la réforme des retraites a subitement disparu des radars. Au gouvernement et dans la majorité, personne n’en a plus jamais entendu parler depuis le début de la crise sanitaire. Pour beaucoup, elle est tout simplement enterrée.
Selon l’évolution de la situation sanitaire, une « clause de revoyure » interviendra quinze jours avant le scrutin. Cette solution, avant tout motivée par le redémarrage des investissements publics, est cependant loin de faire consensus.
Le président de la République assure que rien ne sera plus jamais comme avant la crise sanitaire provoquée par le Covid-19. Mais tout, dans ce qu’il dit ou fait, laisse présager du contraire. D’autant que le même homme avait lancé les mêmes promesses de changement… il y a un an et demi, en plein mouvement des « gilets jaunes ».
Pressé d’en finir avec le « boulet » des municipales, l’exécutif s’oriente vers une organisation du second tour à la fin juin. L’hypothèse fait consensus sur le plan politique, mais elle pose des questions sanitaires et démocratiques.
De l’Élysée aux élus locaux, nombre de responsables politiques pestent contre une administration qu’ils jugent incapable de réagir à l’urgence. Surcroît de normes, atonie, « culture de la trouille »… La crise sanitaire a mis en lumière toutes les défaillances de l’appareil d’État.
Les députés ont commencé, le 6 mai, l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. La responsabilité pénale des décideurs locaux lors du déconfinement a concentré les débats pour trouver une parade acceptable à la version des sénateurs vue comme une « amnistie préalable ».
Alors que le pouvoir politique vide les mots de leurs sens, comment réconcilier l’expression et les faits ? La littérature peut-elle jouer un rôle dans le « monde d’après » ? Le changement espéré est-il possible ? Entretien avec l’écrivain Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012.
Emmanuel Macron cajole les travailleurs qu’il n’a cessé de rabrouer jusque-là. Il veut retrouver « les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois », omettant les violences policières des derniers défilés.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».