Le premier ministre a profité de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale pour faire un bond de quinze ans en arrière. Séparatisme, incivilités, « France du bon sens »... Jean Castex a proposé un pot-pourri du pire de la droite sarkozyste.
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LeLe début des années 2000 s’est invité à l’Assemblée nationale. Mercredi 15 juillet, face à un hémicycle bondé, Jean Castex a tenu pendant une heure un discours de politique générale qui n’avait pas grand-chose à envier aux propos que livrait Nicolas Sarkozy en son temps. Dès le début de son intervention, le premier ministre a convoqué la « France qui ne dit rien mais qui n’en pense pas moins », la « France du bon sens et de la raison ». Cette France que l’ancien président de la République qualifiait de « silencieuse ».