Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des professionnels de santé aux membres du gouvernement, rares sont ceux à comprendre la façon dont est gérée la crise depuis la rentrée. Alertes ignorées, consultations bâclées, défiance généralisée... « On est en train de créer un problème de nature politique et démocratique qui menace l’avenir du pays », estime l’ancien directeur général de la santé William Dab.
La campagne du deuxième référendum d’autodétermination a été marquée par la radicalisation des positions politiques. Alors que l’accord de Nouméa touche à sa fin, le dialogue entre loyalistes et indépendantistes est rompu. L’avenir de l’archipel est suspendu aux résultats du scrutin, dimanche.
Le président de la République s’est exprimé, vendredi 2 octobre, sur le « séparatisme islamiste ». Cherchant un équilibre pour éviter « le piège de l’amalgame », il a toutefois cédé aux pressions de ceux qui souhaitaient voir ce sujet porté à l’agenda. En ouvrant un boulevard aux crispations identitaires.
De LFI à LREM, les responsables de parti ont exprimé leur soutien aux victimes de l’attaque perpétrée vendredi 25 septembre, à Paris. L’extrême droite, suivie de près par la droite LR, s’est immédiatement engouffrée dans le sujet pour essayer d’en bénéficier politiquement.
À défaut de contrecarrer les revendications écologistes sur le fond, le chef de l’État et ses soutiens tentent de les délégitimer sur la forme, en multipliant les sarcasmes. Dernier épisode en date : les opposants à la 5G taxés d’« Amish » par Emmanuel Macron.
Si certains tentent encore de déplacer le curseur, la plupart des élus de la majorité présidentielle ont intégré l’évolution politique d’Emmanuel Macron sur les questions de sécurité. Ils assument désormais leur droite, de façon plus ou moins résignée.
Questions identitaires, politique du chiffre, coups de menton… Avec Darmanin à l’Intérieur, Macron recycle les vieilles recettes de Sarkozy. Le chef de l’État espère ainsi occulter la crise sociale et ravir l’électorat de droite. Au risque de cliver davantage la société.
L’estimant « menacée » par des « forces obscurantistes » et « séparatistes », le chef de l’État a livré sa vision de la République, vendredi, au Panthéon. Une approche conservatrice qui a tout pour satisfaire son nouvel électorat de droite.
En proposant de soutenir la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, Christian Estrosi a plongé la majorité dans un profond malaise. Son offre s’inscrit pourtant dans la dérive droitière du chef de l’État, qui gêne de plus en plus ses fidèles de la première heure.
Le Parti socialiste a annulé à la dernière minute une intervention du député Aurélien Taché à son université d’été. En cause : les critiques formulées par l’ex-macroniste contre la décision de Gérald Darmanin d’exclure la famille bosniaque qui avait tondu une adolescente. L’intéressé dénonce la mainmise du Printemps républicain sur une partie de la gauche.
Le premier ministre a profité de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale pour faire un bond de quinze ans en arrière. Séparatisme, incivilités, « France du bon sens »... Jean Castex a proposé un pot-pourri du pire de la droite sarkozyste.
Dans un entretien accordé mardi 14 juillet, le président de la République s’est encore répété, sans offrir le début du commencement d’une quelconque « réinvention ». Il a également défendu son ministre de l’intérieur, accusé de viol, avec lequel il dit entretenir « une relation de confiance d’homme à homme ».
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».