Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au lendemain de l’agression de journalistes et de militants antiracistes au meeting d’Éric Zemmour, les rares condamnations politiques ont brillé par leur mollesse et leur relativisme. Au pouvoir comme dans l’opposition, certains ne luttent plus contre l’extrême droite : ils composent avec elle.
À Villepinte comme à Paris, des antifascistes se sont mobilisés pour ne pas laisser le premier meeting du candidat d’extrême droite se tenir dans l’indifférence. Dans la salle, plus de 10 000 personnes s’étaient réunies pour l’entendre dérouler ses antiennes haineuses, dans une ambiance violente.
Divisée avant d’être officiellement unie, la majorité présidentielle s’est retrouvée, lundi soir, pour prendre une photo de famille, tresser des louanges à Emmanuel Macron et taper sur ses adversaires. Un exercice poussif qui ne risque pas de « marquer l’histoire de la politique française », contrairement à ce que pensent ses participants.
En maintenant le troisième référendum d’autodétermination le 12 décembre, malgré la crise sanitaire et politique qui frappe l’archipel, le président de la République déchire un contrat signé il y a trente ans. Le processus de décolonisation va se conclure en l’absence du peuple colonisé. Une aberration politique aux lendemains dangereux.
Emmanuel Macron et Mario Draghi ont conclu un traité pour tourner la page des années de tensions entre la France et l’Italie. Une façon aussi, pour le président de la République, de se rapprocher d’un homme bien plus influent que lui sur la scène européenne.
Sous prétexte de parler de la crise sanitaire, le président de la République s’est offert trente minutes de monologue de campagne. Il y a défendu l’essentiel de ses réformes et esquissé quelques pistes programmatiques, dans la perspective d’une réélection bien à droite en 2022.
Des propositions d’Arnaud Montebourg sur l’immigration aux contorsions de la droite LR face à Éric Zemmour, en passant par les caricatures de certains ministres, le confusionnisme a kidnappé la campagne présidentielle. Emmanuel Macron laisse faire, dans l’espoir d’une réélection.
La chaîne de Vincent Bolloré a participé le 22 octobre à une formation de l’Institut des hautes études du ministère de l’intérieur à destination du corps préfectoral. Embarras Place Beauvau.
Les locaux de la société d’économie mixte de la ville de Fresnes ont été perquisitionnés, jeudi 21 octobre. Au cœur des investigations : les frais de bouche exorbitants que Jean-Jacques Bridey, ancien élu socialiste aujourd’hui membre de LREM, se faisait rembourser deux fois, comme l’avait révélé Mediapart.
Accumulations de retards, surprises dans le programme, bains de foule intempestifs… Les agents chargés de la sécurité d’Emmanuel Macron ont le plus grand mal à cadrer les dispositifs de protection du chef de l’État, qui refuse de changer ses habitudes. Son garde du corps le plus fidèle vient de quitter l’Élysée.
Le président de la République a commémoré le massacre du 17 octobre 1961, en pointant la seule responsabilité du préfet de police Maurice Papon. Pour éviter de se mettre à dos les obsédés des questions identitaires, il n’a parlé ni de colonisation ni de violences policières. Et encore moins de « crime d’État ».
À six mois de la présidentielle, la majorité, ses alliés et une partie de LR s’agitent déjà pour construire un futur rapport de force politique avec Emmanuel Macron, en misant sur sa réélection. Des manœuvres qui en disent long sur la faiblesse de la droite.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».