Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le candidat de LREM a renoncé à se présenter à la mairie après la publication de vidéos privées à caractère sexuel. « Il n’était plus en capacité de faire campagne », explique-t-on au sein du parti présidentiel.
Après l’avoir désignée comme son unique adversaire, Emmanuel Macron entend désormais affronter Marine Le Pen sur son propre terrain, en plaçant la sécurité, l’immigration et le communautarisme au cœur de son action politique. Pendant ce temps, l’extrême droite profite de la crise sociale.
Les eurodéputés polonais ont lancé une pétition pour dénoncer « la violence des autorités de la République française contre les citoyens ». Malgré les nombreuses condamnations internationales, Paris continue de balayer les critiques, comme le prouve encore la réponse du chef de file des élus macronistes à Strasbourg.
Pour la deuxième fois en une semaine, le Conseil d’État a sévèrement recadré le gouvernement en suspendant la « circulaire Castaner » qui avantageait un peu trop la majorité. Le ministre de l’intérieur a finalement revu sa copie et livré une nouvelle circulaire, mardi 4 février. Quoi qu’il en soit, les résultats des élections municipales des 15 et 22 mars s’annoncent illisibles.
Le premier ministre a lancé sa campagne au Havre, vendredi 31 janvier, au son des cornes de brume. Malgré la contestation sociale, il a décidé de mener la bataille des municipales en tête de liste, sa seule chance de conserver la ville.
Des projections financières « lacunaires », des « différences de traitement » injustifiées, un recours exagéré aux ordonnances, des promesses contraires à la Constitution… Dans son avis rendu le 24 janvier, le Conseil d’État attaque sévèrement la réforme des retraites. Et dénonce l’empressement de l’exécutif à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie.
En visite à Jérusalem, le président de la République s’est livré à une mise en scène de lui-même, suivant la méthode qu’il applique sur la scène internationale depuis le début de son quinquennat : faire des « coups ».
Emmanuel Macron se rend en Israël et dans les territoires palestiniens les 22 et 23 janvier. Une visite essentiellement consacrée aux questions mémorielles. Depuis au moins dix ans, la France ne considère plus le conflit israélo-palestinien comme une « urgence ». Pour de nombreux diplomates, cette indifférence rend la situation « explosive ».
Le groupe LREM à l’Assemblée nationale a adressé à Emmanuel Macron des propositions censées nourrir sa réflexion pour « lutter contre les forces qui minent l’unité nationale ». Mais le document que publie Mediapart n’a pas encore fait l’objet d’un débat en interne. Au regard de sa tonalité et des approximations qui y figurent, il risque de donner lieu à de nouvelles tensions au sein de la majorité.
Jeudi 16 janvier, la manifestation parisienne contre la réforme des retraites a moins mobilisé que la semaine précédente. Mais les opposants de la première heure sont rejoints par de nouveaux manifestants issus de l’université ou encore de l’éducation nationale. Le gouvernement, lui, ne cède rien.
Édouard Philippe a consenti à retirer « provisoirement » du projet de loi retraites la mesure d’économie qui crispait Laurent Berger. L’âge pivot est enlevé du texte, mais uniquement pour les départs avant 2027. La CFDT est ravie et pourtant, il y a de fortes chances qu’elle sorte une nouvelle fois perdante de ce jeu de dupes.
Alors que la mobilisation se poursuit pour demander le retrait de la réforme des retraites, le gouvernement continue de discuter sur la seule question de l’âge pivot. Édouard Philippe a promis d’adresser samedi « des propositions concrètes » aux partenaires sociaux, sous forme de compromis. Ce dernier scellera le sort politique du premier ministre. Mais il ne dit rien de l’avenir du mouvement social.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».