Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le gouvernement a profité d’un conseil des ministres exceptionnel consacré au coronavirus, samedi 29 février, pour dégainer l’« arme nucléaire » du 49-3. En adoptant à la va-vite et sans vote sa réforme des retraites, le pouvoir espère passer rapidement à autre chose. Mais c’est surtout sa fin qu’il précipite.
Après avoir enchaîné les succès électoraux, les nationalistes corses s’attendent à subir un revers aux municipales, où ils partent divisés. Ce mouvement n’a jamais réussi à faire sa mue. Et pourrait finir par disparaître sous sa forme institutionnelle, rongé par ses vieux démons.
L’exécutif a haussé le ton contre les forces de l’ordre après la diffusion d’une image montrant un policier faisant un croche-pied. Mais dans le fond, rien n’a changé. Le pouvoir continue de nier le caractère systémique des violences policières.
L’activiste russe Piotr Pavlenski avait contacté Mediapart pour nous communiquer les messages et les vidéos porno attribués à l’ex-candidat. Nous avions refusé toute publication. Voici pourquoi.
Le candidat de LREM a renoncé à se présenter à la mairie après la publication de vidéos privées à caractère sexuel. « Il n’était plus en capacité de faire campagne », explique-t-on au sein du parti présidentiel.
Après l’avoir désignée comme son unique adversaire, Emmanuel Macron entend désormais affronter Marine Le Pen sur son propre terrain, en plaçant la sécurité, l’immigration et le communautarisme au cœur de son action politique. Pendant ce temps, l’extrême droite profite de la crise sociale.
Les eurodéputés polonais ont lancé une pétition pour dénoncer « la violence des autorités de la République française contre les citoyens ». Malgré les nombreuses condamnations internationales, Paris continue de balayer les critiques, comme le prouve encore la réponse du chef de file des élus macronistes à Strasbourg.
Pour la deuxième fois en une semaine, le Conseil d’État a sévèrement recadré le gouvernement en suspendant la « circulaire Castaner » qui avantageait un peu trop la majorité. Le ministre de l’intérieur a finalement revu sa copie et livré une nouvelle circulaire, mardi 4 février. Quoi qu’il en soit, les résultats des élections municipales des 15 et 22 mars s’annoncent illisibles.
Le premier ministre a lancé sa campagne au Havre, vendredi 31 janvier, au son des cornes de brume. Malgré la contestation sociale, il a décidé de mener la bataille des municipales en tête de liste, sa seule chance de conserver la ville.
Des projections financières « lacunaires », des « différences de traitement » injustifiées, un recours exagéré aux ordonnances, des promesses contraires à la Constitution… Dans son avis rendu le 24 janvier, le Conseil d’État attaque sévèrement la réforme des retraites. Et dénonce l’empressement de l’exécutif à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie.
En visite à Jérusalem, le président de la République s’est livré à une mise en scène de lui-même, suivant la méthode qu’il applique sur la scène internationale depuis le début de son quinquennat : faire des « coups ».
Emmanuel Macron se rend en Israël et dans les territoires palestiniens les 22 et 23 janvier. Une visite essentiellement consacrée aux questions mémorielles. Depuis au moins dix ans, la France ne considère plus le conflit israélo-palestinien comme une « urgence ». Pour de nombreux diplomates, cette indifférence rend la situation « explosive ».
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».