Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’estimant « menacée » par des « forces obscurantistes » et « séparatistes », le chef de l’État a livré sa vision de la République, vendredi, au Panthéon. Une approche conservatrice qui a tout pour satisfaire son nouvel électorat de droite.
En proposant de soutenir la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, Christian Estrosi a plongé la majorité dans un profond malaise. Son offre s’inscrit pourtant dans la dérive droitière du chef de l’État, qui gêne de plus en plus ses fidèles de la première heure.
Le Parti socialiste a annulé à la dernière minute une intervention du député Aurélien Taché à son université d’été. En cause : les critiques formulées par l’ex-macroniste contre la décision de Gérald Darmanin d’exclure la famille bosniaque qui avait tondu une adolescente. L’intéressé dénonce la mainmise du Printemps républicain sur une partie de la gauche.
Le premier ministre a profité de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale pour faire un bond de quinze ans en arrière. Séparatisme, incivilités, « France du bon sens »... Jean Castex a proposé un pot-pourri du pire de la droite sarkozyste.
Dans un entretien accordé mardi 14 juillet, le président de la République s’est encore répété, sans offrir le début du commencement d’une quelconque « réinvention ». Il a également défendu son ministre de l’intérieur, accusé de viol, avec lequel il dit entretenir « une relation de confiance d’homme à homme ».
Le gouvernement choisi par Emmanuel Macron confirme sa droitisation avec la nomination de proches de Nicolas Sarkozy à des postes clés. Avec Jean Castex à Matignon, l’Élysée a fini d’effacer le poste de premier ministre. Et concentre tous les pouvoirs.
Femmes, racisé·e·s, classes populaires, LGBTI+… les nouveaux conseils municipaux représentent un peu plus la France telle qu’elle est. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les élu·e·s ressemblent à leurs administré·e·s.
Après trois ans de collaboration, Emmanuel Macron a choisi de se séparer d’Édouard Philippe pour nommer Jean Castex, un haut fonctionnaire de droite qui a joué le « Monsieur déconfinement » pendant la crise sanitaire. Depuis quelques mois, les désaccords entre les deux têtes de l’exécutif s’étaient accumulés.
La sénatrice socialiste des Pyrénées-Atlantiques est visée par une enquête du Parquet national financier pour l’utilisation de son enveloppe de frais de mandat à des fins personnelles. Selon nos informations, les soupçons portent sur plus de 100 000 euros de dépenses litigieuses.
Dimanche soir, le parti présidentiel a subi un lourd revers électoral. Emmanuel Macron veut désormais tourner la page au plus vite et tenter de se relégitimer sur un champ de ruines. Parmi ses soutiens, certains n’y croient déjà plus.
Nos révélations sur l’intervention du président de la République dans l’affaire Kohler ont plongé l’opposition dans la consternation. Pour le député LR Éric Ciotti, « Emmanuel Macron a un problème avec la séparation des pouvoirs. Il n’y a qu’un pouvoir à ses yeux : le sien ».
Assistant du philosophe Paul Ricœur lors de l’écriture de La mémoire, l’histoire, l’oubli, le président de la République semble avoir oublié les leçons de ce livre de référence. Car la « réinvention » qu’il n’en finit pas de promettre ressemble de plus en plus à une crispation identitaire.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».