Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De LFI à LREM, les responsables de parti ont exprimé leur soutien aux victimes de l’attaque perpétrée vendredi 25 septembre, à Paris. L’extrême droite, suivie de près par la droite LR, s’est immédiatement engouffrée dans le sujet pour essayer d’en bénéficier politiquement.
À défaut de contrecarrer les revendications écologistes sur le fond, le chef de l’État et ses soutiens tentent de les délégitimer sur la forme, en multipliant les sarcasmes. Dernier épisode en date : les opposants à la 5G taxés d’« Amish » par Emmanuel Macron.
Si certains tentent encore de déplacer le curseur, la plupart des élus de la majorité présidentielle ont intégré l’évolution politique d’Emmanuel Macron sur les questions de sécurité. Ils assument désormais leur droite, de façon plus ou moins résignée.
Questions identitaires, politique du chiffre, coups de menton… Avec Darmanin à l’Intérieur, Macron recycle les vieilles recettes de Sarkozy. Le chef de l’État espère ainsi occulter la crise sociale et ravir l’électorat de droite. Au risque de cliver davantage la société.
L’estimant « menacée » par des « forces obscurantistes » et « séparatistes », le chef de l’État a livré sa vision de la République, vendredi, au Panthéon. Une approche conservatrice qui a tout pour satisfaire son nouvel électorat de droite.
En proposant de soutenir la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, Christian Estrosi a plongé la majorité dans un profond malaise. Son offre s’inscrit pourtant dans la dérive droitière du chef de l’État, qui gêne de plus en plus ses fidèles de la première heure.
Le Parti socialiste a annulé à la dernière minute une intervention du député Aurélien Taché à son université d’été. En cause : les critiques formulées par l’ex-macroniste contre la décision de Gérald Darmanin d’exclure la famille bosniaque qui avait tondu une adolescente. L’intéressé dénonce la mainmise du Printemps républicain sur une partie de la gauche.
Le premier ministre a profité de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale pour faire un bond de quinze ans en arrière. Séparatisme, incivilités, « France du bon sens »... Jean Castex a proposé un pot-pourri du pire de la droite sarkozyste.
Dans un entretien accordé mardi 14 juillet, le président de la République s’est encore répété, sans offrir le début du commencement d’une quelconque « réinvention ». Il a également défendu son ministre de l’intérieur, accusé de viol, avec lequel il dit entretenir « une relation de confiance d’homme à homme ».
Le gouvernement choisi par Emmanuel Macron confirme sa droitisation avec la nomination de proches de Nicolas Sarkozy à des postes clés. Avec Jean Castex à Matignon, l’Élysée a fini d’effacer le poste de premier ministre. Et concentre tous les pouvoirs.
Femmes, racisé·e·s, classes populaires, LGBTI+… les nouveaux conseils municipaux représentent un peu plus la France telle qu’elle est. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les élu·e·s ressemblent à leurs administré·e·s.
Après trois ans de collaboration, Emmanuel Macron a choisi de se séparer d’Édouard Philippe pour nommer Jean Castex, un haut fonctionnaire de droite qui a joué le « Monsieur déconfinement » pendant la crise sanitaire. Depuis quelques mois, les désaccords entre les deux têtes de l’exécutif s’étaient accumulés.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».