Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le maire de Nice a témoigné plusieurs heures durant, jeudi 20 octobre, devant la cour d’assises spéciale de Paris qui juge l’attentat du 14 juillet 2016. Très fier de lui-même, de son action et de son bilan en matière de sécurité, il a esquivé toutes les questions sur sa responsabilité dans le drame.
L’ancien président de la République et son ex-ministre de l’intérieur ont témoigné devant la cour d’assises spéciale de Paris qui juge l’attentat du 14 juillet 2016. Pressés de questions sur le dispositif de sécurité mis en place ce soir-là, les deux hommes se sont dédouanés de toute responsabilité.
De nombreuses parties civiles s’interrogent sur la faiblesse du dispositif de sécurité mis en place au soir du 14 juillet 2016, sur la promenade des Anglais. Elles attendent avec impatience les explications des responsables politiques et la fin de l’enquête dédiée.
Deux salles de retransmission ont été installées au palais Acropolis, à Nice, pour permettre à chacun de suivre en vidéo le procès qui se tient à Paris. Une « compensation » qui agit comme une catharsis pour la plupart des victimes et de leurs familles, mais que bon nombre de parties civiles jugent très insuffisante.
L’accession au pouvoir du parti post-fasciste Fratelli d’Italia, de ses idées racistes, de sa culture patriarcale et de son homophobie décomplexée, fait craindre le pire en Italie. Le pays enregistre déjà un lourd retard en matière de droits des femmes. Mais une nouvelle génération entend bousculer l’ordre établi.
La victoire du post-fascisme n’a surpris personne en Italie, où l’extrême droite s’est installée dans le paysage politique et médiatique depuis des décennies. Le « centre-gauche », impuissant et sans repères, porte une lourde responsabilité dans cette banalisation. Aujourd’hui, seules quelques rares organisations de jeunesse tentent de bousculer l’atonie générale qui s’est emparée de la péninsule.
Le parti de Giorgia Meloni a largement dominé les élections italiennes du 25 septembre. La coalition de droite devrait obtenir une majorité absolue au Parlement. Le résultat de décennies de confusionnisme et de banalisation du fascisme dans lesquels se sont fourvoyés tous les mouvements politiques de la péninsule.
Le maire de Saint-Étienne a été auditionné en garde à vue ce mardi. Son parti, Les Républicains, a enclenché une procédure d’exclusion, après les nouvelles révélations de Mediapart. Les élus de sa majorité, à la ville comme à la métropole, se désolidarisent.
Face à la crise énergétique, le président de la République a choisi de renouer avec son outil de pilotage privilégié : le Conseil de défense. Il pourra ainsi de nouveau élaborer ses décisions à huis clos et en toute opacité, au mépris du débat et de la concertation.
La dernière figure de style d’Emmanuel Macron sur la « fin de l’abondance » résonne de toute son abjection au regard des mannes record distribuées ce trimestre aux actionnaires des grands groupes.
En plaçant les territoires ultramarins sous la tutelle du ministère de l’intérieur et en chargeant des personnalités clivantes de s’en occuper, le président de la République a consterné bon nombre d’élus et de hauts fonctionnaires. Des Antilles à la Nouvelle-Calédonie, la situation est aujourd’hui critique. Et la rupture bientôt consommée.
En quelques jours, le parti de Marine le Pen s’est imposé aux postes clés de l’Assemblée nationale, grâce aux votes et aux lâchetés politiques des droites. Une légitimation coupable qui n’augure rien de bon.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».