Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avec deux nouveaux récits, Au loin le ciel du Sud et Ainsi nous leur faisons la guerre, Joseph Andras poursuit sa réflexion poétique et politique sur la révolte et les mécanismes de domination. On y croise le jeune Hô Chi Minh à Paris, les barricades des « gilets jaunes » et une vache ardennaise en cavale. Entretien.
Jadis ouvert à la dépénalisation du cannabis, le chef de l’État se dit aujourd’hui favorable à une politique antidrogues sévère, visant à « harceler les trafiquants et les dealers », mais aussi les usagers. Quitte à s’enfoncer dans une impasse.
Marlène Schiappa a annoncé le lancement d’« états généraux de la laïcité », avec des personnalités, des syndicats et des associations. Citée en exemple, la CFDT dénonce une « pure manipulation ». L’Élysée surveille de près l’initiative pour qu’elle ne se transforme pas en « états généraux du Printemps républicain ».
Brice Hortefeux, ancien ministre de l’intérieur, a déjeuné fin mars avec l’éditorialiste Alain Duhamel dans un appartement reconverti en restaurant clandestin par le chef Leroy, placé en garde à vue dans l’affaire du palais Vivienne. Dans la lignée d’une petite élite politique, économique et médiatique qui s’affranchit sans grand scrupule des règles sanitaires en vigueur.
En annonçant, pour la énième fois, la suppression de l’École nationale d’administration, le président de la République tente de se démarquer d’une « caste » dont il est le pur produit. Et de masquer que rien n’a été fait, en quatre ans, pour réformer en profondeur le fonctionnement de l’appareil d’État.
Le chef de l’État a annoncé la fermeture des établissements scolaires pour trois semaines. L’ensemble du territoire est désormais concerné par les mesures de confinement. Macron cherche à rattraper ses erreurs, sans les reconnaître.
Depuis 2017, une trentaine de députés ont quitté les rangs de LREM. À un an de la présidentielle, ils expliquent pourquoi ils s’étaient engagés derrière Emmanuel Macron, et pourquoi ils ne sont pas près de le refaire.
Face à la troisième vague, le chef de l'Etat n’a eu d’autre choix que d’annoncer, jeudi soir, « de nouvelles mesures » à court terme. Il estime n’avoir « aucun mea culpa à faire » quant à sa gestion de la crise. L’explosion actuelle avait pourtant bel et bien été anticipée par les scientifiques dès janvier.
Stratégie vaccinale au ralenti, débats sur « l’islamo-gauchisme », violences policières, critiques sur les traités de libre-échange… À l’approche d’un sommet européen consacré à la crise sanitaire, entretien avec le secrétaire d’État chargé des affaires européennes.
Les hôpitaux sont confrontés à une troisième vague de Covid qui, dans plusieurs régions, a déjà dépassé la deuxième. Le conseil scientifique réclamait, depuis fin janvier, un reconfinement préventif. Emmanuel Macron a longtemps résisté. Il s’y résout au pied du mur.
Le projet de loi constitutionnelle sur le climat, qu’Emmanuel Macron proposait de soumettre par voie référendaire, a toutes les chances d’échouer. Une aubaine pour le président de la République qui, comme tous ses prédécesseurs, redoute l’utilisation de ce levier institutionnel.
À un an de l’élection présidentielle, plusieurs figures de La République en marche s’interrogent sur l’éloignement du centre-gauche et sur le refus de faire une nouvelle fois barrage à l’extrême droite. « Il y a eu des blessures pour une partie de notre électorat », dit l’une d’entre elles.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».