Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’intrusion violente de militants pro-Trump au Capitole a inspiré à certains élus LREM et RN une analogie avec les gilets jaunes. Les deux camps se sont attaqués mutuellement, la majorité en profitant aussi pour fustiger les Insoumis.
Le chef de l’État a consacré l’essentiel de ses vœux pour l’année 2021 à remercier les Français pour leurs « sacrifices ». Ce faisant, Emmanuel Macron a aussi pu cacher ses propres manquements, en s’incluant dans ce « nous » dont il affirme être « fier ».
La maire socialiste de Paris tente d’occuper l’espace politique du centre-gauche, « pierre angulaire » de l’élection de 2017, laissé vacant par Emmanuel Macron. Son pari : marginaliser ouvertement les écologistes et séduire discrètement les Marcheurs déçus.
Le nouveau conseiller « mémoire et citoyenneté » de la ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants appartient aussi au « gouvernement » du mouvement République souveraine, fondé par l’ex-Insoumis Djordje Kuzmanovic. Contre la macronie, ses politiques et ses fondements.
Le chef de l’État s’est dit prêt à recourir au référendum pour réformer la Constitution et y inscrire la défense du climat. Hormis cet effet d’annonce, le projet de loi issu de la convention citoyenne pour le climat est très en deçà des ambitions initiales.
Le parquet de Bordeaux voulait placer en garde à vue le député Benoît Simian, soupçonné de harcèlement à l’encontre de son ex-femme. Mais le bureau de l’Assemblée nationale a refusé de lever son immunité, suscitant colère et incompréhension.
Le projet de loi « confortant les principes républicains », selon sa nouvelle appellation, a été adopté mercredi en conseil des ministres. Sans la citer, il vise « une idéologie politique qui s’appelle l’islamisme radical », revendique Jean Castex. Mediapart le décrypte, mesure par mesure. Avec les ajustements dus aux réserves du Conseil d’État.
Sur les violences policières, les libertés fondamentales ou encore l’urgence climatique, Emmanuel Macron a tenté, vendredi, de défendre son action politique, en concédant quelques menues choses et en attaquant directement ceux qui le critiquent. Ce faisant, il a surtout réussi à nourrir de nouvelles colères.
Les manifestations massives de samedi n’ont suscité aucun commentaire du pouvoir sur le fond des revendications. À peine certains ont-ils concédé la nécessité de retravailler l’article 24 de la loi sur la « sécurité globale » et de plancher sur de nouvelles propositions pour recréer de la « concorde ». Tout en continuant de dénier la nature du problème.
Les deux hommes forts du dispositif imaginé par Emmanuel Macron sont mis en difficulté. Mais plutôt que de s’interroger sur ses choix politiques, le président de la République laisse faire. Et relativise.
Depuis trois ans, l’exécutif s’attaque aux grandes lois fondatrices, sous couvert de sécurité et de défense des principes républicains. Pour les défenseurs des libertés publiques, « une menace pèse sur l’idée de démocratie elle-même ».
Attaquée en début de quinquennat par ceux qu’Emmanuel Macron qualifiait à l’époque de « laïcistes », la ministre est devenue au fil du temps leur meilleure porte-parole. Récit d’un cheminement politique, entre influences et opportunisme.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».