Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Peinant à renflouer ses stocks, le gouvernement se retranche derrière le « consensus scientifique » pour repousser l’obligation de porter un masque dans l’espace public. Cette mesure paraît pourtant inéluctable.
Conseillère santé du président de la République depuis le début du quinquennat, Marie Fontanel a quitté l’Élysée le 31 janvier, alors que l’OMS venait de déclarer « l’urgence de santé publique de portée internationale ». Elle n’a été remplacée qu’un mois plus tard. Cette vacance interroge de nouveau sur la gestion de la crise sanitaire par le pouvoir, au moment où la menace pandémique se profilait déjà.
Le nombre de décès dus au Covid-19 est largement sous-estimé. Dans les maisons de retraite, où il n’y a pas encore de décompte officiel, la situation est dramatique. L’exécutif anticipe les risques de saturation des chambres mortuaires.
Ajaccio, l’une des premières villes classées « cluster », vit confinée depuis début mars. Son hôpital vétuste enregistre 21 décès à ce jour. Tout manque : l’espace, les lits, les masques… L’insularité amplifie la crise. « C’est catastrophique, les gens n’en peuvent plus », alerte le président de l’exécutif corse.
Injonctions contradictoires, remerciements tardifs, accents guerriers… La communication du pouvoir jette une lumière crue sur ses insuffisances, ses schémas de pensée et sa déconnexion. En interne, certains s’inquiètent de l’image que l’exécutif renvoie de lui-même dans sa gestion de crise.
Les annonces au compte-gouttes et les injonctions contradictoires brouillent le message de l’exécutif, qui cherche encore, malgré l’urgence, le moyen de maintenir un niveau d’activité minimal d’économie. Les questions s’accumulent à mesure que la situation sanitaire s’aggrave.
À peine les résultats du premier tour des municipales prononcés, l’exécutif a fait savoir qu’il réfléchissait à reporter le second. Depuis trois jours, le pouvoir n’en finit pas de renforcer les mesures de confinement, sur la base des recommandations d’un conseil scientifique créé sur le tard. Sans avoir anticipé la crise politique qui accompagne désormais la crise sanitaire.
Emmanuel Macron a décidé de maintenir les municipales, malgré l’épidémie et le risque d’abstention massive. Scrutin après scrutin, les taux de participation se réduisent comme peau de chagrin. Au profit de la droite classique et de son succédané LREM.
La candidate LREM dans le XIIe arrondissement de Paris Sandrine Mazetier a utilisé ses frais de mandat pour verser 18 130 euros de cotisations au PS, lorsqu’elle était vice-présidente de l’Assemblée de 2012 à 2017. Sa situation a fait l’objet d’un signalement à la justice.
Face à la crise sanitaire, Emmanuel Macron a vanté « l’État-providence » et promis « des décisions de rupture ». Mais sur le fond, les mesures annoncées confirment que la politique pro-entreprises de l’exécutif reste sa principale boussole.
L’affaire de la société d’aménagement de Fresnes n’intéresse pas que la justice. Elle est aussi au cœur des débats qui secouent actuellement la ville. Plusieurs élus s’interrogent : l’urbanisation à outrance, organisée par l’ancien maire Jean-Jacques Bridey, aurait-elle servi d’autres intérêts que l’intérêt général ?
La mobilisation sociale peut-elle se transformer en sanction politique ? Au Havre, où le premier ministre est candidat à sa réélection, la gauche veut remobiliser l’électorat qui avait déserté les urnes en 2014. Mais pour Édouard Philippe, le plus grand risque vient de sa base.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».
« Gecina, découpeurs en série, Gecina, expulseurs en série, venez discuter avec nous ! », scandaient ce mardi 17 avril, les dizaines de locataires venus manifester place de la Bourse, à Paris, contre la vente à la découpe de leur immeuble par le bailleur privé Gecina.
L’UMP persona non grata dans les réunions sur l’égalité des droits ? La question mérite d’être posée au regard de l’accueil réservé aux représentants du candidat Sarkozy lors des récents rendez-vous sur le sujet. Sifflés, hués, ces derniers ont, à chaque fois, tenté de défendre la position de leur candidat sur le terrain des discriminations face à des salles électrisées. En vain. La voix de la colère porte désormais plus loin que celle du président sortant.
«Homophobe!», «Égalité!», « Sarko, ça suffit!»…C’est sous les sifflets et les huées que le représentant de Nicolas Sarkozy, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP et conseiller régional d'Ile-de-France, a été accueilli le samedi 31 mars au « Meeting LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) pour l’égalité ».