Extrêmes droites : le laboratoire italien Reportage

Après la victoire de Giorgia Meloni, les féministes veulent réveiller l’Italie

L’accession au pouvoir du parti post-fasciste Fratelli d’Italia, de ses idées racistes, de sa culture patriarcale et de son homophobie décomplexée, fait craindre le pire en Italie. Le pays enregistre déjà un lourd retard en matière de droits des femmes. Mais une nouvelle génération entend bousculer l’ordre établi.

Ellen Salvi

Rome (Italie).– Des centaines de personnes réunies sur la place de l’Esquilin, à Rome. Des rassemblements identiques à Naples, Milan, Palerme, Turin, Bologne... Mercredi 28 septembre, trois jours après la victoire de la coalition de droite conduite par la leader post-fasciste Giorgia Meloni, le cri « Siamo furiose » (« Nous sommes en colère »), lancé par le collectif transféministe Non una di meno (NUDM) à l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, a résonné dans une quinzaine de villes italiennes jusqu’en milieu de soirée.

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