La lutte antifasciste fait partie de l’histoire du massif pyrénéen. L’exil et la « Retirada » après la guerre d’Espagne, puis les camps, furent la matrice de réseaux de résistance et de solidarité. À Perpignan, cet héritage tente de perdurer face à l’extrême droite, qui tient la ville depuis un an.
Dans les années 1940, des camps ont été disposés dans le piémont pyrénéen. Les exilés espagnols de la « Retirada », puis les victimes de Vichy y ont été internés. Une histoire bien documentée et dont des associations entretiennent la mémoire, mais que l’État français, qui perpétue sa gestion brutale des « étrangers indésirables », tarde à reconnaître.
Au VIIIe siècle, Llívia, petite ville pyrénéenne en Cerdagne, a accueilli un couple berbéro-occitan. Lui tué, elle exilée, le mariage a mal fini. Mais cette union, magnifiée ensuite par les romantiques, continue de nourrir le concept de convivéncia, un concept au fort potentiel politique. Premier volet de notre série sur les Pyrénées.
L’appel à se mobiliser contre l’extrême droite samedi, à Perpignan, en marge du congrès du RN, a rassemblé autour de deux mille personnes. Un « succès » mitigé mais dont beaucoup se contentent.
Depuis plus d’un an, un centre d’aide sanitaire et alimentaire installé dans un squat du centre-ville toulousain propose un espace de solidarité populaire, horizontal et indépendant. Son propriétaire, un établissement public, entend le récupérer.
Un rassemblement d'environ 300 personnes en soutien au peuple palestinien s’est tenu mardi 11 mai à Toulouse. Dans les rangs, une froide colère contre le gouvernement israélien, un appel à la solidarité entre les peuples, mais aucune illusion sur le positionnement du gouvernement français.
Le 4 mai, vingt personnes passeront au tribunal de police de Rodez à la suite de contestations d’amendes reçues après des manifestations post-confinement à Millau en mai 2020. Au cœur du dossier : le fichage politique et l’usage de la vidéosurveillance par la police.
Soutenue par les décideurs locaux, l’autoroute Toulouse-Castres pourrait bientôt voir le jour. Samedi 17 avril, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées dans un petit village du Tarn pour dire leur opposition à ce projet archétypal de la « réintoxication du monde ».
Être élu, proche d’un édile, ou inséré dans le bon réseau peut parfois permettre de raccourcir un peu le chemin menant à la piqûre. Pas des passe-droits éhontés, mais des raccourcis auxquels tout le monde n’a pas accès. Illustration en Haute-Garonne et en Dordogne.
Présenté comme un outil de « valorisation » des actions de prévention, le logiciel permet la collecte d’informations sur les jeunes. Il suscite l’inquiétude de bien des éducatrices et éducateurs intervenant sur le terrain.
Dix jours après la venue des militants de Génération identitaire, un rassemblement « antifasciste » s’est tenu vendredi sur le col du Portillon, dans les Pyrénées. Pour réaffirmer la tradition d’accueil, de solidarité et de résistance de la montagne.
Les manifestants ont réclamé mercredi davantage de moyens pour une « école inclusive de qualité ». Ils dénoncent le décalage entre l’affichage du ministère depuis 2019, et la situation de plus en plus dégradée dans les classes.
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Entre les grilles, les flics et les postes de douane des États, se faufilent des chemins jalonnés de solidarité. Deux films documentaires made in Tolosa nous parlent du franchissement des frontières. « Outrepasser, une histoire de la frontière franco-espagnole » et « Camionneuse » sont deux objets filmiques différents mais qui résonnent l'un avec l'autre.
Mon article, « A Montauban, la CGT essuie un tir de Barèges », publié ce mercredi, a suscité quelques commentaires sur l'écriture inclusive, dont certains cinglants. Quelques éléments de réponse.
La France, c'est le pays des fables et c'est aussi un pays uni et indivisible, on est tous pareils, égaux. Français. C'est grâce à la République, merci les gars, la France c'est pas le communautarisme, bouh méchants anglo-saxons, les communautés ça sent mauvais, gardez-les pour vous, on n'en veut pas. Nous on n'est pas communautaristes.