La lutte antifasciste fait partie de l’histoire du massif pyrénéen. L’exil et la « Retirada » après la guerre d’Espagne, puis les camps, furent la matrice de réseaux de résistance et de solidarité. À Perpignan, cet héritage tente de perdurer face à l’extrême droite, qui tient la ville depuis un an.
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PerpignanPerpignan (Pyrénées-Orientales).– Le 19 janvier dernier, une poignée de jeunes bourgeois d’extrême droite habillés comme des Schtroumpfs faisaient un coup de communication en investissant le col pyrénéen de Portillon, entre Bagnères-de-Luchon côté français et le val d’Aran côté espagnol. Avec un message simple et raciste : il faut, comme dans les Alpes, « défendre » les frontières françaises des migrants venus du Sud, potentiels « terroristes ».