J'ai commencé dans la presse locale, Le Provençal, tâté de l'hebdo à l'Express, suis rentré à Radio France en 1982, Red-Chef à Avignon puis Aix en Provence, Correspondant permanent d'Inter et Info à Marseille, puis Chef du Service politique de France Culture que j'ai quitté en janvier 2014. Longtemps prof de Radio au CFPJ Montpellier et l'Ecole de Journalisme de Marseille. Je suis enfin l'auteur de deux essais politiques et de cinq romans.
Vous pouvez lire ma déclaration d'intérêts ici.
On retrouve en 2015 le clivage passionnel engendré par le référendum de 2005 sur le traité européen. D’un côté les experts, ceux qui sont sûrs de leur savoir, et de l’autre les « menteurs », les « imbéciles », ou les « irresponsables », qui soutiennent Alexis Tsipras et son appel au peuple. Pourtant, à lire la presse de cette semaine particulière, les procureurs ont des problèmes de mémoire.
Laure de La Raudière, députée LR (Les Républicains) d’Eure-et-Loir, est une élue atypique. Membre du parti de Nicolas Sarkozy, elle souhaite « un homme neuf pour la droite », en l’occurrence Bruno Le Maire. Et, contrairement à son groupe, elle a voté contre la loi sur le renseignement qui « pourrait satisfaire un pouvoir totalitaire ».
Le scandale de la Fédération internationale de football s’étend et s’aggrave, mais Michel Caillat, invité d’Objections cette semaine, ne voit dans cette affaire qu’un épisode de plus dans une histoire éternelle, qui secoue « la Fifa depuis quarante ans, et le sport depuis toujours ». Michel Caillat dirige le Centre d’analyse critique du sport, et a publié une dizaine d’ouvrages sur ce qu’il appelle « une imposture absolue ».
Proche de François Hollande et ancien n°2 du syndicat UNSA, Jean Grosset devient le conseiller pour les affaires sociales de Jean-Christophe Cambadélis au PS. À charge pour lui de renouer avec le monde syndical, de défendre la loi Rebsamen et de remettre une pincée de social dans le logiciel socialiste.
La séquence “Sarkozy 2, le retour” vient de connaître une forte accélération, pour ne pas dire un emballement, avec la relaxe d’Éric Woerth, le changement de nom, et le congrès. Il n’est pourtant pas dit que les bonnes nouvelles enregistrées par le patron des “Républicains” ne deviennent pas des boulets.
Après la Grèce, l’Espagne. Et chaque fois la gauche française applaudit à ces victoires comme si elles étaient les siennes. Quel regard le Parti de gauche porte-t-il sur Syriza, sur Podemos, quelles leçons pour la France ? Alexis Corbière répond.
Pour le cinquantième numéro d'Objections, Mediapart a choisi de dépasser les polémiques à propos du 11 janvier, en écoutant la parole nuancée du journaliste Akram Belkaïd. Il écrit dans Le Quotidien d'Oran une "Chronique du Blédard" qui parle de la France aux Algériens, et des Algériens à la France.
« À quoi servent les économistes s’ils disent tous la même chose » ? C’est la question posée par le Manifeste pour une économie pluraliste publié cette semaine. André Orléan, directeur de recherche au CNRS, qui a dirigé l'ouvrage, est l'invité d'Objections.
« Les 1er Mai, ils ont toujours eu des hauts et des bas depuis un siècle, mais le 1er Mai sera toujours là et vous verrez, tôt ou tard vous aurez une explosion sociale. » Gérard Filoche est l’invité d’Objections cette semaine. À un mois du congrès du PS, il pense que son parti fait face à « un enjeu historique ».
Près de 50 millions d'euros récoltés, mille personnes dépossédées, 521 plaintes, une information judiciaire ouverte à Marseille: l'affaire que révèle Mediapart est celle d'une cavalerie financière basée sur la vente de panneaux photovoltaïques. Elle raconte aussi comment le chef d'entreprise a bénéficié de la proximité active des deux commissaires aux comptes. Ils sont aujourd'hui poursuivis. L'un d'eux est le président de l'ordre des experts-comptables d'Île-de-France.
L'organisation par les partis de primaires, leur principe et leurs conséquences peuvent être énormes sur le fonctionnement de la Ve République. Pour en débattre: le député socialiste Jean-Marc Germain, qui a participé à l’organisation de la primaire PS en 2011, et le député UMP Thierry Solère, qui prépare la primaire UMP de l’automne 2016.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Vient un moment où parler de perspectives revient à camoufler le bilan. Nous y sommes à propos du Covid en France, et en Europe. Depuis deux mois, les services de santé annoncent un emballement de l’épidémie. Depuis deux mois ils se plantent. Rien ne s’emballe à part le nombre de tests, et la France devient folle.
Les César ont rappelé l'immobilisme de notre société patriarcale. Paris, capitale de la France, le confirme tragiquement. Trois hommes, Monsieur Hidalgo, Monsieur Dati, et Monsieur Buzyn, prouvent que le féminisme des années 70 n'a rien fait avancer. OK boomeuses.
Si le monde se paralyse pour une grippe c’est qu’il est devenu impensable qu’un gouvernement s’avance devant son peuple, et lui dise que le problème n’est pas si grave. Impossible de soutenir que quelques personnes mourront, hélas, mais que cette menace ne justifie pas de bloquer la vie de tous.
Depuis six mois la France a vécu à la cadence des samedi jaunes. Le mouvement, très soutenu par la France insoumise, réclamait depuis les premières semaines la démission du Président de la République. Bilan : le Front National est conforté, Emmanuel Macron n’est pas tombé, et Jean-Luc Mélenchon a été « dégagé », avec Laurent Wauquiez.
L’heure de vérité approche pour les gilets jaunes, mais pas seulement. Pour les medias, et pour le monde politique aussi. L’heure des comptes sonnera samedi. Sommes-nous collectivement lucides en anticipant un mouvement puissant comme les bonnets rouges ou les printemps arabe, ou à côté de la plaque en confondant facebook et la réalité ?