J'ai commencé dans la presse locale, Le Provençal, tâté de l'hebdo à l'Express, suis rentré à Radio France en 1982, Red-Chef à Avignon puis Aix en Provence, Correspondant permanent d'Inter et Info à Marseille, puis Chef du Service politique de France Culture que j'ai quitté en janvier 2014. Longtemps prof de Radio au CFPJ Montpellier et l'Ecole de Journalisme de Marseille. Je suis enfin l'auteur de deux essais politiques et de cinq romans.
Vous pouvez lire ma déclaration d'intérêts ici.
« On n'a pas fait tout ce qu'on a fait au parti pour échouer en 2017 ! » Le député François Lamy, premier lieutenant de la maire de Lille, s'explique sur les raisons de leur motion commune avec Manuel Valls, derrière Jean-Christophe Cambadélis, pour le prochain congrès du PS. Et espère que ce ralliement va permettre (enfin) des inflexions dans la politique gouvernementale.
Folie des grandeurs d'un PDG, budget en déficit, chantier de la Maison ronde qui dérape, grève d'une durée historique révélant un malaise social profond, Radio France est aux prises avec une crise majeure. En proposant de regrouper les rédactions, la Cour des comptes révèle la nature politique de cet imbroglio.
Victoire de l’UMP, Front national puissant mais distancé, et PS qui limite les dégâts. C’est ce qu’on a lu et entendu depuis lundi matin, au lendemain du premier tour des élections départementales. Des vérités sommaires et souvent contradictoires. Décryptage.
« La logique de parti a repris le dessus. Le dégoût de la politique, le dégoût des appareils, amènent ce qu'on est en train de voir au niveau électoral, l'abstention et le vote Front national. » Pour José Bové, il faut refonder l’écologie en revenant sur le terrain. Il le fait dans son style, dans la seconde partie d’Objections, en revenant sur son dernier livre, L’Alimentation en otage.
Chef économiste à l’Agence française de développement, Gaël Giraud a participé aux travaux du comité des experts pour le débat sur la transition énergétique. Invité d’"Objections", il considère que le projet de Ségolène Royal, qui revient devant l’Assemblée, « a le mérite d’exister » mais que le débat ne fait que commencer.
Le député PS Alain Claeys est le co-rapporteur avec l’UMP Jean Leonetti de la loi sur la fin de vie. Il préconise d’ouvrir un droit pour chacun à rédiger des « directives anticipées », et la possibilité de placer en « sédation profonde » les malades en phase terminale. Des députés PS veulent proposer un amendement autorisant l’euthanasie.
Après les attentats de Paris et de Copenhague, le théologien Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence mondiale des religions pour la paix, dénonce la passivité des représentants de l’islam de France.
Selon la chronique officielle, des négociations intenses se poursuivent entre l’Europe et la Grèce en vue d’un accord ce lundi, lors de la réunion de l’Eurogroupe, et ces discussions sont incertaines. Sauf qu'il y a une certitude, et elle est renversante. On discute aujourd’hui d’une “Alternative”. Margaret Thatcher (“There is no Alternative”) va se retourner dans sa tombe.
Nouvelle Donne revendique douze mille adhérents. Son créateur, Pierre Larrouturou, aujourd’hui co-président du mouvement, est cette semaine l’invité d’Objections. Il écarte toute alliance avec le PS mais lance une invitation au Front de gauche et à Europe Écologie: «Prenons six mois pour construire un projet.»
C'est à peine un soulagement pour le Parti socialiste. Son candidat, Frédéric Barbier, a remporté la législative partielle de la quatrième circonscription du Doubs. Le score est serré : 51,43 % contre 48,57 % à la candidate du Front national Sophie Montel. Ce résultat interpelle la gauche, il constitue surtout une bombe pour Nicolas Sarkozy et la droite dont l'électorat a massivement choisi l'extrême droite.
La loi de la pesanteur est dure, mais c'est la loi. Nicolas Sarkozy pensait revenir aux affaires, et il n'en finit pas de revenir sur terre. Après une arrivée brinquebalante à la tête de l'UMP, le voilà confronté à l'impasse de son « ni-ni ».
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Vient un moment où parler de perspectives revient à camoufler le bilan. Nous y sommes à propos du Covid en France, et en Europe. Depuis deux mois, les services de santé annoncent un emballement de l’épidémie. Depuis deux mois ils se plantent. Rien ne s’emballe à part le nombre de tests, et la France devient folle.
Les César ont rappelé l'immobilisme de notre société patriarcale. Paris, capitale de la France, le confirme tragiquement. Trois hommes, Monsieur Hidalgo, Monsieur Dati, et Monsieur Buzyn, prouvent que le féminisme des années 70 n'a rien fait avancer. OK boomeuses.
Si le monde se paralyse pour une grippe c’est qu’il est devenu impensable qu’un gouvernement s’avance devant son peuple, et lui dise que le problème n’est pas si grave. Impossible de soutenir que quelques personnes mourront, hélas, mais que cette menace ne justifie pas de bloquer la vie de tous.
Depuis six mois la France a vécu à la cadence des samedi jaunes. Le mouvement, très soutenu par la France insoumise, réclamait depuis les premières semaines la démission du Président de la République. Bilan : le Front National est conforté, Emmanuel Macron n’est pas tombé, et Jean-Luc Mélenchon a été « dégagé », avec Laurent Wauquiez.
L’heure de vérité approche pour les gilets jaunes, mais pas seulement. Pour les medias, et pour le monde politique aussi. L’heure des comptes sonnera samedi. Sommes-nous collectivement lucides en anticipant un mouvement puissant comme les bonnets rouges ou les printemps arabe, ou à côté de la plaque en confondant facebook et la réalité ?