Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
À La Castellane, 2014 s'est terminée par l'incendie d'une école. Le 9 février 2015, des tirs de kalachnikov ont retenti en pleine journée. Coincés entre les réseaux de stupéfiants et la police qui a engagé un travail de longue haleine, enseignants, acteurs sociaux et habitants de cette cité marseillaise ont créé un collectif.
Au lycée Victor-Hugo à Marseille, la visite mardi 10 février du premier ministre Manuel Valls et de la ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem a laissé un goût amer à certains lycéens et enseignants. Élèves triés sur le volet, répétition de la Marseillaise, CDI nettoyé, propos préparés...
Le volet proxénétisme aggravé achevé, le tribunal correctionnel de Lille est passé jeudi à l'examen du financement des rencontres sexuelles et voyages à Washington. L'occasion d'un petit cours de lobbying.
Au troisième jour d'audition de Dominique Strauss-Kahn, le tribunal a expédié l'examen des textos et de la garçonnière de la rue d'Iéna, qui prouvaient selon les juges d'instruction la matérialité du délit de proxénétisme aggravé. Reste « un sentiment de honte globale dans cette salle », comme l'a décrit un militant abolitionniste.
Au deuxième jour d’audience pour Dominique Strauss-Kahn, le tribunal correctionnel de Lille a continué l'examen du déroulement des onze « parties fines ». Sans que surgisse un élément décisif dans un sens ou l’autre.
Au tribunal de Lille, l'ancien patron du FMI a été confronté mardi à Mounia et Jade, anciennes prostituées qui se sont constituées partie civile et selon lesquelles il ne pouvait ignorer leur statut. « Nous n’avons pas vécu les scènes de la même manière, je les ai vécues de façon amicale, elles les ont vécues de façon désagréable », a répondu Dominique Strauss-Kahn.
Le tribunal correctionnel de Lille a commencé à se pencher sur l’organisation par deux entrepreneurs du Nord de repas et des soirées incriminées dans l’affaire du Carlton. « Pour l’entreprise, j’ai pensé qu’il était important de maintenir le contact avec M. Strauss-Kahn », a expliqué David Roquet, ex-directeur d'une filiale du groupe Eiffage.
La communauté urbaine de Marseille et l'industriel Evéré négocient dans le secret pour solder les différends financiers sur l'incinérateur de Jean-Claude Gaudin, maire (UMP) de Marseille. En plus de promettre une nouvelle addition de plus de 200 millions d'euros, l'accord pourrait relancer la guerre avec les anti-incinérateurs.
Entendu le 3 février par la commission d'enquête parlementaire sur le maintien de l'ordre, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a pointé la violence des « nouvelles formes de contestation sociale ». Pour le chercheur Cédric Moreau de Bellaing, entendu, lui, fin janvier par les députés, le changement est aussi du côté de l'État.
Le gouvernement français s’est lancé mercredi 28 janvier dans la contre-propagande antidjihadiste sur Internet avec un site et une vidéo choc. Le but ? Viser les jeunes « qui s'interrogent » et non ceux qui ont déjà basculé, selon Christian Gravel qui dirige le service d’information du gouvernement. Décryptage.
Le journaliste Nicolas Bérard, ancien directeur de publication du journal satirique Le Tangue, a été interpellé chez lui jeudi matin pour une simple affaire de diffamation. Une procédure rarissime et jugée « complètement disproportionnée » par le Syndicat de la magistrature.
Un enfant de 8 ans a été entendu le 28 janvier 2015 au commissariat de Nice, avec son père, pour « apologie du terrorisme » à la suite de propos tenus à l'école primaire.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.