Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
La députée des Bouches-du-Rhône a été condamnée pour détournement de fonds publics à trois ans de prison dont deux avec sursis, et cinq ans d'inéligibilité. La députée, qui a fait appel, renonce aux municipales. Le PS pourrait la suspendre, mais Harlem Désir préférerait qu'elle se « mette en congé ».
A Marseille, pour filtrer les premières demandes de séjour, la préfecture ne laisse chaque matin qu'une dizaine à une quinzaine d'étrangers déposer leur dossier.
« Les services français agissent sans base légale et en dehors de tout contrôle hiérarchique et interne. » Tel est le constat de la mission d’information présidée par le député Jean-Jacques Urvoas. En contrepartie de moyens supplémentaires, les parlementaires exigent la création de garde-fous, jusqu’ici totalement inexistants.
Comment sécurise-t-on des quartiers sans les transformer en bunkers bardés de caméras de vidéosurveillance ? Face à la vision sécuritaire du ministère de l'intérieur, prônant souvent la « vidéoprotection », quelques villes françaises ont développé leurs propres services de prévention situationnelle.
En déplacement à Lyon pour une journée de bilan des zones de sécurité prioritaires, le ministre de l’intérieur Manuel Valls se félicite des expérimentations de contraventions pour usage du cannabis mais s'oppose à toute modification de la loi de 1970.
Deux rassemblements se sont tenus samedi à Marseille, en mémoire de deux jeunes hommes, âgés de 17 et 34 ans, décédés l'un jeudi et l'autre vendredi – le premier criblé de balles, le second après une rixe. Depuis décembre 2012, la police mène dans la ville une ambitieuse opération de « reconquête des cités ». Il y a deux mois, les journalistes ont été invités à suivre une de ces opérations à Air Bel, dans la zone de sécurité prioritaire Sud. Mediapart y est revenu le lendemain et les jours d'après. Reportage.
Après 22 ans de liquidation judiciaire, un couple a déposé plainte le 10 avril 2013 pour malversations auprès du parquet de Lille contre leur ancien liquidateur lillois et une avocate béthunoise. La plupart de leurs biens ont été vendus sans enchères publiques, dont une propriété familiale cédée de gré à gré à un juge d'instruction de Lille, devenu depuis procureur de la République à Arras (Pas-de-Calais), pour un prix qu’ils jugent dérisoire. Une caution judiciaire de 655 000 francs (122 000 euros) a également disparu dans l'affaire.
Comme les précédentes, les nouvelles explications fournies par l’ancien ministre de l’intérieur pour justifier les importantes sommes en espèces qu'il a reçues sont démenties, cette fois par une note signée de sa main en 1998.
Les policiers marseillais ont engagé une ambitieuse « reconquête des cités » en décembre 2012. Sur un territoire immense : les deux zones de sécurité prioritaires mises en place par Manuel Valls couvrent plus de la moitié de la population. L'objectif affiché n'est pas tant d'éradiquer les trafics de stupéfiants que d'inverser la peur. Avec une inconnue de taille, celle du volet social.
À Marseille, les salariés des entreprises menacées de la région étaient très présents dans le principal cortège (CGT, FSU et Sud), plutôt clairsemé. Ils disent leur nette impression d'avoir été trompés.
Deux anciens journalistes d’Owni, ainsi que l’ex-directeur de publication du site d’information fermé fin 2012, ont été convoqués les 29 et 30 avril 2013 comme « témoins dans une affaire les concernant » à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois-Perret.
C’est une des multiples facettes de l’affaire Cahuzac. Celle d’un écheveau de relations, d’amitiés et d’intérêts au sein et à la marge du parti socialiste, et qui relie l’ancien ministre du budget à l’actuel ministre de l’intérieur Manuel Valls depuis de nombreuses années.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.