Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Le ministère de l'intérieur veut tester l'équipement en mini-caméra de certains policiers. Il s'agit selon Manuel Valls de « développer une relation plus forte entre les forces de l'ordre et la population ». « Ces caméras devront servir plutôt pour sécuriser les collègues, il ne s'agit pas de fliquer les flics », décrypte un syndicaliste.
À la préfecture de police de Paris, la politique du chiffre a un nom : Compstat, un outil statistique et de management importé des États-Unis en 2001. Le sociologue Emmanuel Didier a pu observer son fonctionnement des deux côtés de l’Atlantique. Diaporamas et entretien.
L'histoire de la décharge de La Vautubière, gérée par une société d'Alexandre Guérini, est un résumé du système Guérini. Avec, en bout de course, des millions d'euros sur des comptes au Luxembourg.
Le Sénat a décidé, mardi 12 novembre, la levée de l'immunité parlementaire du sénateur (PS) Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Retour sur l'enquête marseillaise qui a commencé par un simple contrôle fiscal et a mis au jour, selon la justice, une organisation au « caractère “mafieux” ».
Le Sénat doit examiner le 12 décembre une nouvelle demande de levée d'immunité parlementaire du sénateur (PS) Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône.
Un nouveau code de déontologie des forces de sécurité doit être adopté par décret en mars 2013. Une première version, que Mediapart publie, met l'accent sur les relations avec la population, mais aussi le respect de l'image de la police et de la gendarmerie.
Au placard depuis décembre 2008, la commissaire Jacqueline Bernard, ancienne directrice des renseignements généraux (RG) en Charente-Maritime, attend toujours une nouvelle affectation.
Roger Beauvois, président de l’ex-commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), avait avisé dès février 2011 la justice marseillaise des scandales de la brigade anticriminalité (BAC) Nord. Il faudra attendre novembre 2011 pour qu’une enquête préliminaire soit ouverte.
Jusqu’où le précédent ministère de l’intérieur mais aussi Claude Guéant et Nicolas Sarkozy étaient-ils prêts à aller pour casser la carrière d'un officier de police jugé dérangeant ? Le cas de Philippe Pichon, mis à la retraite d'office en décembre 2011, est éclairant : un dossier disciplinaire a été monté, selon l'intéressé, en toute illégalité et avec des pièces douteuses.
Dans une ambiance d'union nationale contre « l’ennemi intérieur », l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi sur la sécurité et le terrorisme de Manuel Valls. L'UMP, qui y voit « le frère jumeau » d'un projet de loi voulu par Nicolas Sarkozy, a soutenu le texte.
Selon les députés écologistes, une commission d'enquête sur les services de renseignement devrait être ouverte en janvier 2013. Ils ratissent large évoquant les « défaillances » et « manipulations des services de renseignement » dans l'affaire Merah, mais également dans celle de Tarnac et celle de Karachi.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.