Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’ouverture à la concurrence est censée résoudre tous les maux de la SNCF. Mais elle a déjà désorganisé le système ferroviaire et mené à l’abandon de tout service public, à commencer par des tarifs lisibles et équitables. La réforme envisagée marque le point d’achèvement de cette désintégration.
Dix ans après le début de la crise financière de 2008, un texte a été adopté qui remet en cause une grande partie de la réglementation bancaire. « Il y a un sérieux risque de recréer les conditions qui ont conduit à la dernière crise financière », s'alarme l'ancien responsable du Trésor américain.
En quatre pages et huit articles, qui ne donnent que des têtes de chapitre, le gouvernement se pique de résoudre tous les problèmes de la SNCF. Le texte, dont l'adoption est prévue par ordonnances, se concentre sur l’ouverture à la concurrence et le statut des cheminots, en oubliant tout le reste.
Le conseil européen des 22 et 23 mars devait marquer le lancement de la réforme de la zone euro. Mais tout est repoussé. Les projets avancés par la France se heurtent à une opposition de plus en plus vive de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Et après les élections en Italie, Macron a perdu un allié de poids.
L’État a depuis des années imposé la politique hors de prix du tout TGV, au détriment du reste du réseau ferroviaire. Aujourd’hui, SNCF Réseau, chargé des infrastructures ferroviaires, croule sous près de 50 milliards d’euros de dettes. Il suffirait de presque rien pour que l’État soit obligé de reprendre cette dette.
C’est sur insistance du gouvernement que la réforme du statut des cheminots est devenue prioritaire dans le rapport Spinetta. Un tel changement, qui permettrait à peine d’économiser entre 100 et 150 millions d’euros à un horizon de dix ans, ne résout en rien l’avenir de la SNCF. Mais l’objectif de l’Élysée est ailleurs : gagner une bataille politique, en ralliant à lui l’opinion publique.
Le ministère public a requis, le 26 février, la relaxe pour Philippe Pascal, ancien inspecteur de l’Urssaf, poursuivi pour avoir transmis à la justice des enregistrements clandestins prouvant le harcèlement moral de l’ancien président de la CCI d’Avignon.
Alors que le géant informatique réclamait que l’ONG soit interdite de manifester devant ses magasins pendant trois ans, la justice estime que la campagne d’Attac contre l’évasion fiscale est « d’intérêt général ».
Alors que la direction du quotidien communiste, en redressement judiciaire, se débat pour trouver une solution d’ici au 28 février, un promoteur immobilier, Quartus, a adressé une lettre d’intention, selon nos informations, pour reprendre le journal, ou plutôt son siège. Nice Matin, totalement désargenté, est associé au projet.
Ouverture à la concurrence, changement de statut pour les cheminots, abandon des petites dessertes : les grandes lignes de la réforme du ferroviaire programmée par Emmanuel Macron sont connues. Elles se retrouvent comme par magie dans le rapport remis ce jeudi au premier ministre. Une resucée des idées rabâchées depuis trente ans, sans aucun projet innovant.
Le comité central d’entreprise d’Alstom devrait rendre ce jeudi 15 février un avis défavorable à la fusion avec Siemens. Le grand « Airbus du ferroviaire » ressemble de plus en plus à une absorption pure et simple du groupe français par son concurrent allemand, avec dépeçage industriel à la clé. Seuls gagnants : les actionnaires.
Lundi 12 février, Apple poursuivait Attac devant le tribunal des référés. Pour arrêter une campagne qui dénonce ses pratiques d’évasion fiscale, le groupe informatique demande que l’association soit interdite de toute manifestation dans ses magasins dans toute la France pendant trois ans.
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En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.