Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les cols blancs ont changé. Ils sont parfois tout aussi précaires que les cols-bleus. Des nouvelles classes moyennes aux classes populaires, dialogue sur le monde des agents immobiliers et celui des chauffeurs VTC, dans un marché de l’emploi de plus en plus dérégulé.
Après plus de trois mois de mobilisation devant les portes de son hôpital psychiatrique à Amiens, le collectif « Pinel en lutte » n’a rien obtenu de la très attendue table ronde à l’agence régionale de santé, lundi 24 septembre. Les soignants réclament toujours plus de moyens pour le personnel et la réouverture de deux services à l’hôpital. Le mouvement va se poursuivre.
Emmanuel Macron et la ministre Agnès Buzyn ont présenté le plan censé structurer l’offre de soins en France « pour les cinquante années à venir ». Il recèle plusieurs mesures saluées par les acteurs de la santé, dont un bouleversement de la médecine libérale, mais ne répond pas à la crise aiguë que traverse l'hôpital public.
L’exécutif maintient un flou presque total, à quelques jours de la présentation de la réforme du système de santé. Une seule chose est sûre : il s’agit de revoir l’organisation et le mode de financement du soin, pas le montant des enveloppes.
En annonçant un « revenu universel d’activité » pour 2020, Emmanuel Macron positionne clairement la remise au travail comme l’outil principal de la lutte contre la pauvreté. Il annonce également 8 milliards d’euros sur le quinquennat pour venir en aide aux plus fragiles, et notamment les enfants pauvres, sans totalement convaincre.
Les salariés du McDo des quartiers nord de Marseille viennent de remporter une bataille contre l’enseigne qui souhaitait céder leur restaurant à une société qu’ils jugeaient très opaque. La justice vient d’interdire cette cession.
Une manifestation a réuni les différents collectifs en lutte pour la défense de la psychiatrie publique dans la capitale, le 6 septembre, alors que les trois établissements parisiens pourraient fusionner.
Une grève interprofessionnelle est prévue le 9 octobre 2018. Les rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux, organisées par Matignon, n’ont pas convaincu les syndicats, qui craignent notamment une remise en cause violente de l’assurance-chômage.
Sur le plan de l’emploi comme sur le plan du pouvoir d’achat, le bilan de la gestion d’Emmanuel Macron est maigre, voire clairement négatif. Un point qui a pesé sur la consommation au premier semestre 2018.
Comme l’assurance-chômage, la protection de la santé au travail est au menu des réunions qui ont lieu à Matignon, entre les syndicats, le patronat et le premier ministre. Deux rapports ont été commandés par l’exécutif, défendant clairement des visions opposées. Le rapport Lecocq, qui semble avoir les faveurs du gouvernement, veut simplifier pour tout transformer.
Alors que les universités d’été politiques commencent, le « mouvement social et citoyen » (associations, syndicats, ONG) se réunit à Grenoble pour une édition « solidaire et rebelle ». Pour préparer la rentrée de la deuxième année du quinquennat d’Emmanuel Macron, répondre aux bouleversements du monde… et tenter un peu d’autocritique.
Les soignants de l’hôpital Philippe-Pinel, à Amiens, campent de jour comme de nuit depuis deux mois aux portes de leur établissement, pour protester contre « la dégradation des soins » en psychiatrie. Sans obtenir de réelle réponse des autorités de santé et dans l’indifférence de leur ministre, Agnès Buzyn.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.