45 ans. J'ai d'abord travaillé au Monde de l'éducation et au Monde, avant d'intégrer le magazine La Vie pour des reportages et la rubrique Éducation. Depuis 2008 à Mediapart, j'ai suivi le Parlement, puis rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années: la transparence, l'argent des élus et des partis (Bygmalion, Fillon, Balkany, détournements de fonds au Sénat...), les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Je suis aujourd'hui membre de la direction éditoriale et responsable du pôle Société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La Commission d’enquête sur les conditions de libération des infirmières bulgares détenus en Libye, créée pour éclairer les coulisses du coup d’éclat français de cet été, présente aujourd'hui son rapport définitif. A cette occasion, la presse va découvrir que les députés n’ont pas bouclé leurs auditions le 13 décembre, comme annoncé, mais qu’une ultime « séance » s’est déroulée jeudi dernier, en toute discrétion et à huis clos.
Le ministère de l'Education nationale va créer, puis alimenter, un fonds spécifique pour les établissements privés qui ouvrent des classes en banlieue difficile. Ce nouveau dispositif, dont Mediapart dévoile des détails, fait bondir les militants laïques à l'heure où les professeurs du public essuient d'importantes restrictions budgétaires.
La réunion de groupe des députés UMP, mardi 18 mars, a été mouvementée. Alors qu'une quarantaine d'entre eux ont perdu leur mairie, les critiques sur le «style» du président, le paquet fiscal, les réformes «technocratiques»..., ont fusé. Sarkozy leur promet des rendez-vous réguliers à l'Elysée.
Jean Tiberi a devancé de peu son adversaire socialiste, dans son fief du Ve arrondissement parisien. Lyne Cohen-Solal, poussée par la vague rose qui submergeait la capitale, a d'abord cru à sa victoire. Reportage video.
Pour combler la pénurie de remplaçants, le recteur de l’académie de Créteil vient de lancer un appel à des enseignants retraités, leur proposant d’assurer des cours en collège et lycée.
Mediapart a rencontré Marc Pierini, ancien chef de la délégation de l’Union européenne en Libye, à la veille de la parution de son livre, Le Prix de la liberté (Actes Sud), consacré aux coulisses des tractations qui ont abouti en juillet 2007 à la libération des infirmières et du médecin bulgares, accusés d'avoir injecté le virus du sida à des enfants. Nous publions un entretien et les "bonnes feuilles" de son récit, en librairie le 11 mars.
«Afin de rester dans la course», l'établissement pourrait fortement augmenter ses frais d'inscription, révèle un document de travail interne publié sur Internet.
La deuxième ville de France, dirigée depuis 1995 par Jean-ClaudeGaudin, vice-président de l’UMP, pourrait basculer. Donné largement battu cetautomne, son adversaire socialiste, Jean-Noël Guérini, a su fédérer unegauche jusqu’ici divisée et combler son déficit de crédibilité, setaillant sur mesure un costume de rénovateur. Reportage.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.