45 ans. J'ai d'abord travaillé au Monde de l'éducation et au Monde, avant d'intégrer le magazine La Vie pour des reportages et la rubrique Éducation. Depuis 2008 à Mediapart, j'ai suivi le Parlement, puis rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années: la transparence, l'argent des élus et des partis (Bygmalion, Fillon, Balkany, détournements de fonds au Sénat...), les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Je suis aujourd'hui membre de la direction éditoriale et responsable du pôle Société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Nicolas Sarkozy dispose, comme ancien président de la République, d'un siège à vie au Conseil constitutionnel. Le Sénat avait voté la fin de cette bizarrerie en 2008, mais des députés UMP lui ont sauvé la place in extremis.
Avec le G-8 prévu les 18 et 19 mai, puis le sommet de l'OTAN les 20 et 21, les échéances du nouveau président de la République se précipitent. Mais la passation de pouvoir ne sera pas avancée : elle aura lieu le 15 mai.
L'ambiance était à la joie dimanche soir place de la Bastille, où des dizaines de milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont rendues pour fêter la victoire de François Hollande.
L'affaire des sondages de l'Élysée n'est sans doute pas terminée, malgré l'obstination du pouvoir à l'enterrer. Les activités fructueuses du conseiller Patrick Buisson, dont la société Publifact a commandé une multitude de sondages, restent opaques : l'Élysée refuse de rendre les documents publics, malgré l'injonction du tribunal administratif. Mais de nouvelles procédures sont envisagées.
Sur le budget de l'Elysée, donc sur les deniers du contribuable, Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de commander des études d'opinion n'ayant aucun rapport avec la conduite de la Nation. Particulièrement sur l’opposition et sur sa vie privée. Deuxième volet de notre enquête sur les sondages de l'Elysée.
Selon Nicolas Sarkozy, ses comptes de campagne de 2007 ayant été validés, il n'y aurait rien à contester, rien à soupçonner. En réalité, les pouvoirs de la Commission en charge de contrôler les comptes des candidats sont extrêmement limités. Explications.
La justice vient de contraindre l'Elysée à faire la transparence sur ses sondages, commandés entre 2007 et 2009. En exclusivité, Mediapart a épluché une bonne partie de ces études et dévoile des documents jusque-là inédits. Ils montrent à quel point le président sortant a gouverné le nez au vent de l’opinion. Au gré du « niveau d'adhésion » accordés par les sondés.
A l'approche du second tour de l'élection présidentielle, François Hollande précise ses engagements sur la moralisation de la vie politique. Face à la justice, le président serait presque un citoyen comme un autre. Quant aux députés, certains devront, dit-il, renoncer à leur métier. Explications.
Les sondeurs ont encore raté l’essentiel. Cette année, c’est la poussée du FN. Alors que Marine Le Pen atteint 18 % des suffrages, BVA la plaçait à peine à 14 %. Et la majorité des instituts à 16 %, dans leurs dernières intentions de vote.
La Commission des sondages a déjà contrôlé 373 sondages depuis le début de la campagne, environ 35 % de plus qu'en 2007. Elle n'a épinglé que quelques journaux, qui ont extrapolé à partir de mini-échantillons.
L'Assemblée a accordé pendant des décennies des prêts à des députés dans des conditions ultra-avantageuses. Mediapart en révèle l'ampleur en publiant des données inédites.
Depuis deux semaines, un décret agite le microcosme politique et judiciaire : il dispense anciens ministres et parlementaires de passer le concours pour devenir avocats. Mediapart révèle que le conseil d'État ne souhaitait pas que les parlementaires en exercice puissent bénéficier de cette passerelle. Matignon a passé outre.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.