45 ans. J'ai d'abord travaillé au Monde de l'éducation et au Monde, avant d'intégrer le magazine La Vie pour des reportages et la rubrique Éducation. Depuis 2008 à Mediapart, j'ai suivi le Parlement, puis rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années: la transparence, l'argent des élus et des partis (Bygmalion, Fillon, Balkany, détournements de fonds au Sénat...), les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Je suis aujourd'hui membre de la direction éditoriale et responsable du pôle Société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Condamné pour corruption passive, Pierre Bédier a fait son retour vendredi à la présidence du conseil général des Yvelines. Un come-back silencieux, après moult tours de passe-passe en coulisse. Le PS dénonce « un sale coup fait à la démocratie ». Son cas repose la question de la réhabilitation en politique.
Le secrétaire général de l’Élysée a annoncé le nom des 14 secrétaires d’État du gouvernement Valls. À l’image des ministres de plein exercice, on y retrouve beaucoup de hollandais pur jus, dont des ministres d'Ayrault recyclés. Et très peu de jeunes ministres.
Mediapart a récupéré des enregistrements clandestins de Patrick Buisson. Ces bandes sont entre les mains de la justice. Des extraits montrent comment l'Élysée de Nicolas Sarkozy a payé des sondages sans le moindre rapport avec la fonction présidentielle.
A la suite des révélations de Mediapart sur l’emploi fictif de son ex-compagne, un conseiller municipal de Strasbourg, Christian Spiry (PS), a été contraint à la démission mercredi 3 avril. Il avait obtenu que le groupe Suez environnement la rémunère sur un poste de « consultante » bidon en 2010-2011.
En 2010, alors que l'agglomération de Strasbourg attribuait un marché de 98 millions d'euros au groupe Suez, un conseiller municipal a fait embaucher sa compagne par l'entreprise, comme “consultante”.
600 euros de l'heure. C'est le tarif de la formation que Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé et conseiller général de l'Aisne, a prétendu faire payer à sa collectivité, au bénéfice de la société Bygmalion. Le conseil général a refusé de régler un centime.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris à la suite des révélations du Point sur les contrats passés entre l’UMP et le groupe Bygmalion, détenu par des proches de Jean-François Copé. Mais la justice pourrait ratisser plus large encore.
Nicolas Sarkozy a réclamé lundi devant la justice le retrait des enregistrements clandestins réalisés à son insu et publiés sur le site Atlantico. L'avocat de Patrick Buisson a plaidé un accident de dictaphone.
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège, est menacé par une information judiciaire pour « prise illégale d’intérêts et recel ». Les enquêteurs épluchent une série de ventes de biens municipaux acquis par des proches. D'après nos informations, l'édile a également subi un lourd redressement fiscal.
D’après nos informations, plusieurs affaires politico-financières majeures jusqu’ici traitées par le parquet de Paris, dont le dossier Cahuzac et l’information judiciaire pour « blanchiment de fraude fiscale » qui vise les Balkany, viennent de passer entre les mains du « procureur national financier ».
D'après Le Point, l'ancienne éminence grise de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, Patrick Buisson, aurait enregistré le président à son insu. Si de telles bandes existent, c'est une bombe à retardement.
La Haute autorité pour la transparence, imaginée en réponse à l'affaire Cahuzac, vient de tenir sa toute première réunion. À l'ordre du jour : les déclarations de patrimoine et d'intérêts des parlementaires, que certains ont expédiées à reculons.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.