47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.
Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans un jugement que révèle Mediapart, le tribunal administratif de Paris enjoint à l'Elysée de communiquer toute une masse de documents concernant ses sondages. Raymond Avrillier, militant écologiste, en avait demandé copie en 2009, au nom du droit d'accès aux documents administratifs.
François Hollande ne prononcera pas de grand discours sur la politique étrangère à l’Institut du monde arabe. Alors que le socialiste avait depuis longtemps réservé l’Auditorium du prestigieux musée pour la mi-mars, le député UMP Renaud Muselier, patron de l'IMA, vient de lui claquer la porte au nez.
Roland Ries, sénateur-maire (PS) de Strasbourg et potentiel ministre des transports de François Hollande, est soupçonné de « favoritisme » dans le cadre d'un soutien apporté par la Ville à la création d'un tramway sur pneus à Bamako. Mediapart révèle qu'une information judiciaire a été ouverte. L'enquête a été dépaysée à Nancy.
Après les grands shows de 2007, Nicolas Sarkozy est entré en campagne plus sobrement à Marseille pour son premier grand meeting. Comme pour les idées, Nicolas Sarkozy n'a pas innové. Et son trésorier promet à Mediapart une campagne moins coûteuse.
Alors que Nicolas Sarkozy se produit dimanche au parc Chanot à Marseille, pour son premier grand raout, Mediapart s'est plongé dans son compte de campagne de 2007. A l'époque, il avait déjà tenu meeting dans cette salle. Coût de l'opération : 333.538 euros. Mediapart publie les factures, des frais de maquillage aux cars affrétés pour les militants, désormais entre les mains des juges. Petite radiographie de meeting.
Le Front national, mécontent de nos choix éditoriaux, a décidé de nous barrer l'accès à sa convention ce week-end. Mais comment font les autres journaux et sites Internet ? Nous les avons interrogés.
Comment le nom de Jean-François Copé s'est-il retrouvé parmi les membres du « Comité consultatif » de Lutetia capital, une société d'investissement fondée par un ancien conseiller ? Interrogé par Mediapart, le patron de l'UMP, souvent attaqué pour ses conflits d'intérêts, déclare n'avoir jamais donné son aval et parle d'un « usage abusif ».
Comme DJ, Pierre Sarkozy, le fils aîné du président, fait le tour du monde des discothèques. Et les services diplomatiques français doivent souvent organiser accueil et sécurité. Deux policiers du GSPR vont ainsi l'accompagner au Brésil. Quel coût pour l'Etat ? Notre enquête et le courrier adressé au gouvernement brésilien.
L’Elysée l’assure à Mediapart : la Cour des comptes posera bien ses valises chez Nicolas Sarkozy au printemps prochain. Pas question, sous prétexte d’élections, que le budget de la Présidence échappe à son contrôle. Sollicité, François Hollande s'engage à poursuivre cette opération transparence.
Le CSA et les chaînes sont obligés de distinguer la parole du président de celle du candidat présumé. Dans la pratique, décrypter le discours de dimanche avec une chaîne de télévision montre la subjectivité de la tâche. Et le casse-tête va bien au-delà de Sarkozy.
Le socialiste René Dosière publie L'Argent de l'Etat, récit de son enquête opiniâtre sur les dépenses de l'exécutif, menée avec ses « petits » pouvoirs de député. Un « parlementarisme d'investigation », dit-il, trop peu exercé par ses collègues.
La commission pour la transparence financière de la vie politique pointe dans un rapport toutes les zones d'ombres des revenus des élus qu'elle tente de contrôler : frais professionnels transformés en compléments de rémunérations, prêts sans intérêts, déclarations de patrimoine rendues trop tardivement... Pour Mediapart, son président commente.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.