45 ans. J'ai d'abord travaillé au Monde de l'éducation et au Monde, avant d'intégrer le magazine La Vie pour des reportages et la rubrique Éducation. Depuis 2008 à Mediapart, j'ai suivi le Parlement, puis rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années: la transparence, l'argent des élus et des partis (Bygmalion, Fillon, Balkany, détournements de fonds au Sénat...), les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Je suis aujourd'hui membre de la direction éditoriale et responsable du pôle Société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le bilan de Dominique Baudis à l'Institut du monde arabe ne se résume pas aux dizaines de milliers d'euros de notes de frais indues redressées par l'Urssaf. Malgré son mandat de député européen, il est parvenu à se préserver toutes sortes de privilèges. Dont un chauffeur personnel.
Dominique Baudis, le nouveau Défenseur des droits, sait au moins défendre son portefeuille. À l'Institut du monde arabe, qu'il a présidé jusqu'au mois de juin, il a abusé de sa carte bancaire professionnelle. Au point que l'Urssaf a procédé à un redressement. Épinglés: 36.000 euros de notes de frais non justifiées entre 2007 et 2009. Dominique Baudis en a remboursé une petite partie.
À la suite des révélations de Mediapart sur des notes de frais injustifiées, le questeur et sénateur PS Jean-Marc Pastor a dû annoncer, mardi 5 juillet, qu'il rembourserait le Sénat. Le président, Gérard Larcher, a confirmé que l'élu du Tarn avait diffusé un faux communiqué de soutien.
Le Parlement a voté mardi 5 juillet, à la surprise générale, un amendement qui remet de l'ordre dans la rémunération des élus, en supprimant «l'écrêtement». Ce mécanisme permettait aux cumulards, dont les indemnités sont plafonnées, de reverser leur «surplus» de revenus à des proches.
Le Parlement pourrait enterrer, mardi 5 juillet, un amendement qui vise à remettre de l'ordre dans la rémunération des élus. En jeu: «l'écrêtement». Ce mécanisme permet aux cumulards, dont les indemnités sont plafonnées, de reverser leur «surplus» de revenus à des proches.
Mis en cause par Mediapart pour des notes de frais très douteuses, le sénateur et questeur Jean-Marc Pastor (PS) a envoyé un communiqué de soutien signé par le président Gérard Larcher. Selon ce dernier, ce document est un faux. Un montage.
Le flop est spectaculaire. Depuis près de six mois, tous les sondages donnaient Nicolas Hulot grand favori de la primaire Europe Ecologie/Les Verts. Eva Joly a fait mentir les sondeurs mais aussi les médias, comme Libération ou Le Journal du Dimanche, qui se sont emballés. Exemples.
Privilégiés parmi les parlementaires, les trois sénateurs (deux UMP, un PS) qui exercent la fonction de questeurs au palais du Luxembourg jouissent d’avantages colossaux. Rémunérations secrètes, appartements, domestiques: les révélations de Mediapart.
Un premier recours a été introduit jeudi 23 juin devant le Conseil d'Etat par une lycéenne, qui n'accepte pas la décision du ministre d'annuler l'exercice de l'épreuve de maths ayant fuité la veille sur un site Internet.
Luc Ferry assure occuper un job à plein temps au Conseil d'analyse de la société (CAS). Il trouve pourtant le temps d'écrire et de parler dans toute la France et pour une multitude d'acteurs...
Une poignée de députés UMP s'est présentée jeudi au débat sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, inscrit à l'ordre du jour par le PS. Mission: faire profil bas, éviter tout dérapage. Toute la gauche a réclamé la fin d'une «discrimination».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.