Mathilde Mathieu

45 ans. J'ai d'abord travaillé au Monde de l'éducation et au Monde, avant d'intégrer le magazine La Vie pour des reportages et la rubrique Éducation. Depuis 2008 à Mediapart, j'ai suivi le Parlement, puis rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années: la transparence, l'argent des élus et des partis (Bygmalion, Fillon, Balkany, détournements de fonds au Sénat...), les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Je suis aujourd'hui membre de la direction éditoriale et responsable du pôle Société.

Contacts

Twitter
@mathildemathieu

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Expulsions: combien elles coûtent à la France

    France

    Ces derniers mois, les « charters » se sont multipliés vers l’Albanie ou la Géorgie, avec l’appui de l’agence européenne Frontex. Mais expulser coûte très cher à la France, presque un demi-milliard d’euros en 2018 selon un rapport récent.

  • Violences sexuelles: le coup de com’ de Schiappa sur le dos des étrangers

    Violences sexistes et sexuelles

    Au lendemain du comité sur l’immigration, Marlène Schiappa promettait que la France allait « désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexuelles ». Depuis, Mediapart a cherché à comprendre ce qui se cache exactement derrière cette annonce. Réponse : un coup de bluff. Au risque de servir l’extrême droite.

  • Immigration: l’exécutif dégaine 20 mesures de bric et de broc pour occuper le terrain

    France

    Après deux mois de polémiques, le gouvernement a dévoilé, mercredi 6 novembre, un plan « pour reprendre le contrôle de la politique migratoire ». Soit vingt mesures d’importance et de fraîcheur variables. Deux sont destinées à marquer l’opinion : l’instauration de « quotas » pour l’immigration de travail, et une restriction de l’accès aux soins pour prévenir les « abus ».

  • Débat sur l’immigration: Macron plonge ses ministres dans l’embarras

    Élysée et gouvernement

    Plusieurs ministres, dont le premier d’entre eux, ont lancé lundi un débat sur l’immigration à l’Assemblée nationale. Leurs discours respectifs ont démontré à quel point le gouvernement peine à sortir par le haut d’une discussion dont personne, à part Emmanuel Macron, ne voulait vraiment.

  • Immigration: «10 faits» brandis par l’exécutif et combien de biais?

    France

    Alors que le débat sur la « politique migratoire » est programmé lundi à l’Assemblée nationale, Mediapart a épluché le « document préparatoire » fourni aux députés LREM. « Dix faits » sont exposés, censément indiscutables. À voir.

  • Aide médicale aux étrangers: Macron veut un débat sur ses «excès»

    France

    Emmanuel Macron a ravivé depuis New York, mercredi 25 septembre, la polémique sur les aides médicales accordées aux étrangers : « On a le droit d’avoir un vrai débat » sur l’AME (réservée aux sans-papiers). Dans l’exécutif, certains réfléchissent aussi à restreindre l’accès aux soins des demandeurs d’asile.

  • Mis en examen, Richard Ferrand s’accroche au perchoir

    France — Enquête

    Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen pour « prise illégale d'intérêts » cette nuit par les juges enquêtant à Lille sur l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Il a déclaré ne pas avoir l’intention de démissionner.

  • «Protéger notre mode de vie européen»: le concept suspect de la Commission

    International

    La nouvelle patronne de la Commission européenne a braqué, bien au-delà de la gauche, en nommant un commissaire chargé de « protéger notre mode de vie européen ». D’où vient ce concept ? Faut-il y voir l’influence de Viktor Orbán ?

  • Aide aux étrangers: pourquoi la Cimade a claqué la porte du plus gros centre de rétention de France

    France — Entretien

    Chargés d’aider les étrangers enfermés près de Roissy, les salariés de la Cimade viennent de se retirer du centre de rétention. Trop de violences. « Le climat est devenu terrible », explique le président de l’association Christophe Deltombe à Mediapart, qui dénonce « une politique du tout enfermement » généralisée. Entretien.

  • Affaire Rugy: La farce du contrôle de l’Assemblée

    France — Analyse

    Le rapport d’enquête produit par l’Assemblée nationale épingle trois des dîners organisés par François de Rugy à l’hôtel de Lassay, sur douze examinés. Et balaye toute « irrégularité ». Mais le manque d’indépendance de son auteur, ancien subordonné de l’intéressé, oblige à qualifier ce « contrôle » de mascarade.

  • Les gilets noirs, un collectif radical qui veut relancer les luttes de sans-papiers

    France

    Après leur occupation du Panthéon, les gilets noirs participent samedi 20 juillet à la marche contre les violences policières en mémoire d’Adama Traoré. Zoom sur un mouvement à la radicalité revendiquée, qui compte déjà des centaines de soutiens et qui bouscule les collectifs « traditionnels » de sans-papiers.

  • La police se met aux drones pour surveiller les étrangers en rétention

    France

    D’après nos informations, la police recourt à un drone pour surveiller des étrangers placés en rétention, au moins dans un établissement à Rennes. Une mesure jugée disproportionnée par des associations et les « sans-papiers » eux-mêmes.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

Mathilde Mathieu (avatar)

Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

50 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.