47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.
Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans une décision rendue lundi, le tribunal correctionnel de Lille a déclaré une ancienne directrice et une infirmière coupables de violences sur des bébés. Elles se voient interdire d’exercer pendant trois et cinq ans.
Dans le sillon de « l’affaire Philippine », Mediapart se penche sur les soins comme outil de prévention de la récidive. Spécialiste des sciences criminelles, la chercheuse Virginie Gautron interroge cette pratique judiciaire en augmentation, et ses travers.
Une manifestation inédite a rassemblé, mercredi à Paris, des professionnels de toute la France chargés de protéger les enfants en danger. Ils dénoncent le « délabrement » du secteur et l’absence de ministre dédié à la « grande cause nationale » décrétée par Emmanuel Macron.
Une ex-directrice de crèche est jugée lundi à Lille pour violences sur mineurs, au côté d’une ancienne infirmière. Alors que l’entreprise est au cœur du livre du journaliste Victor Castanet sur les dérives des crèches privées, Mediapart a pu se plonger dans ce dossier judiciaire en exclusivité.
Michel Barnier hérite d’un plan élaboré par Gabriel Attal pour « juguler la violence » des adolescents à base de « fermeté ». Mais quels sont les bons leviers contre la récidive des mineurs ? Deux chercheurs qui ont travaillé sur leurs trajectoires de sortie de la délinquance livrent des clés.
Les agents de la Protection judiciaire de la jeunesse sont appelés à la grève, jeudi, par une intersyndicale qui dénonce des restrictions surprises mises en œuvre au creux de l’été. Décisions que des adolescents risquent de payer cash.
Le titre de son livre, « Les Ogres », dit la gravité du système de maltraitances mis au jour. Pour Mediapart, le journaliste revient sur son enquête et détaille les pratiques néfastes d’« optimisation des coûts » appliquées dans certains groupes.
Mediapart a enquêté sur les « bonus » que les régions accordent, bien au-delà de leurs obligations légales, à certains lycées catholiques. Inconnue jusqu’ici, l’ampleur de ce financement public est jugée « stupéfiante » par certains élus de gauche.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a reconnu vendredi que sa collectivité avait pris en charge des « sommes excessives » liées à des repas fastueux à Paris. Ces dérives sont pointées dans un rapport de la chambre régionale des comptes qui fuite opportunément entre deux médailles françaises aux JO.
Pendant les législatives, le risque que l’extrême droite accède à Matignon est venu rappeler à quel point la solidité du Conseil constitutionnel est décisive pour protéger l’État de droit. À quel point, aussi, il est urgent de renforcer sa légitimité. Enquête sur une institution et ses vulnérabilités.
D’Amiens à Avignon, des militants insoumis jusqu’aux électeurs de droite, une fierté incrédule a parcouru le pays dimanche soir à l’annonce des résultats du second tour des élections législatives. Mais face aux très bons scores de l’extrême droite un peu partout sur le territoire, l’enthousiasme reste mesuré.
Au quai d’Orsay, Rémy Queney est placardisé à la suite d’incidents survenus lors d’affectations à l’étranger. En Éthiopie, où il a usé de sa messagerie professionnelle pour des raisons privées, il est passé tout près d’un rapatriement forcé. Enquête sur la drôle de caution diplomatique du RN.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.