45 ans. J'ai d'abord travaillé au Monde de l'éducation et au Monde, avant d'intégrer le magazine La Vie pour des reportages et la rubrique Éducation. Depuis 2008 à Mediapart, j'ai suivi le Parlement, puis rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années: la transparence, l'argent des élus et des partis (Bygmalion, Fillon, Balkany, détournements de fonds au Sénat...), les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Je suis aujourd'hui membre de la direction éditoriale et responsable du pôle Société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Vendredi 28 janvier 2011, le Conseil constitutionnel a jugé que l'interdiction du mariage faite aux homosexuels est conforme à la Constitution. Mais au passage, il a glissé que l'autorisation... le serait tout autant. Explications.
Nicolas Sarkozy promet une loi et devra piocher parmi les mesures, parfois radicales, recommandées par la commission sur les conflits d'intérêts. Dans la liste: l'obligation pour 4.000 responsables publics de remplir une déclaration d'intérêts, et la création d'une Autorité de déontologie pour les éplucher.
Hosni Djemmali (photo) est un magnat du tourisme, proche du régime de Ben Ali. Lobbyiste de la Tunisie à Paris, il est surtout connu pour inviter des femmes françaises d'influence à sa table. Sur sa liste: l'épouse du conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.
La commission d'autorisation de mise sur le marché des médicaments a la responsabilité de proposer qu'un traitement soit autorisé, puis, en cas d'alerte, qu'il soit retiré du marché. Mediapart a épluché les liens qu'ont ses 30 membres nommés avec les laboratoires. Presque tous ont perçu de l'argent de leur part ces dernières années au titre de diverses activités. Ces experts peuvent-ils ensuite être indépendants? Etat des lieux.
Non content de faire du lobbying auprès des ministres, députés et médecins, le laboratoire Servier touche l'administration. Mediapart a découvert le cas d'une pharmacienne chargée des vigilances sanitaires mariée à un pneumologue de Servier.
Lors de ses vœux aux parlementaires, Nicolas Sarkozy a félicité les élus pour leur travail. Publié juste avant, un rapport venait pourtant de les rappeler à la réalité: nombre de lois votées l'an passé ne sont toujours pas entrées en vigueur. La faute aux ministères.
L'Assemblée a adopté le texte instaurant une amende pour les élus qui remplissent une fausse déclaration de patrimoine. Dix députés UMP, convaincus qu'il fallait une peine de prison, ont refusé de le voter.
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.
«J'écoute, mais j'tiens pas compte»: c'est ainsi que le Président parle. François Loncle, député PS, ne supportait plus ces «formulations vulgaires». Il a posé une question écrite au ministre de l'Education. Luc Chatel a bien été obligé de répondre.
Les comptes 2009 des partis politiques ont été publiés au Journal officiel du 29 décembre, après vérification. Celle-ci a été opérée par une Commission nationale, composée de hauts magistrats. En réalité, cette instance n'a qu'un pouvoir de contrôle ultra réduit. Explications.
Sur le papier, une procédure de destitution du Président de la République existait depuis 2007. Mais il manquait un projet de loi organique pour la rendre opérationnelle. Le gouvernement profite des fêtes pour le déposer, en toute discrétion, sur le bureau de l'Assemblée nationale. Surprise: son texte offre à la majorité le pouvoir d'enterrer toute iniative avant même un débat public.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.
Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique.
Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.
Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.
La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.