Mathilde Mathieu

47 ans. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts... De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Au Sénat, le PS enterre l'affaire Pastor

    Transparence et probité — Parti pris

    Des notes de frais injustifiées et un faux communiqué diffusé au nom du président du Sénat ne choquent pas le PS, quand il s'agit d'un de ses sénateurs. Jean-Marc Pastor devrait conserver son poste de questeur jusqu'aux élections sénatoriales de septembre.

  • La prime de 3.500 euros aux sénateurs n’a rien d’exceptionnel: elle était versée depuis des années!

    Transparence et probité — Enquête

    Les sénateurs ont annulé mardi leur «prime exceptionnelle» de 3.531 euros, touchée en juin. Mais en réalité, elle leur a été versée quasiment chaque année. Avant l'affaire Pastor, personne ne s'en était offusqué.

  • Revenus des élus: les sénateurs au secours de l'écrêtement

    Parlement

    Coup de théâtre au Sénat. Lundi 11 juillet, la majorité a volé au secours de «l'écrêtement», ce dispositif qui autorise les élus cumulards à redistribuer leur «surplus» de revenus à des collègues, proches ou amis. «C'est parfaitement dégueulasse», réagit le député Franck Gilard, bien isolé à l'UMP.

  • Baudis à l'Institut du monde arabe: s'il n'y avait que les notes de frais...

    Transparence et probité — Enquête

    Le bilan de Dominique Baudis à l'Institut du monde arabe ne se résume pas aux dizaines de milliers d'euros de notes de frais indues redressées par l'Urssaf. Malgré son mandat de député européen, il est parvenu à se préserver toutes sortes de privilèges. Dont un chauffeur personnel.

  • Dominique Baudis: 36.000 euros de notes de frais indues

    Transparence et probité — Enquête

    Dominique Baudis, le nouveau Défenseur des droits, sait au moins défendre son portefeuille. À l'Institut du monde arabe, qu'il a présidé jusqu'au mois de juin, il a abusé de sa carte bancaire professionnelle. Au point que l'Urssaf a procédé à un redressement. Épinglés: 36.000 euros de notes de frais non justifiées entre 2007 et 2009. Dominique Baudis en a remboursé une petite partie.

  • Le sénateur Pastor désavoué va rembourser le Sénat

    France

    À la suite des révélations de Mediapart sur des notes de frais injustifiées, le questeur et sénateur PS Jean-Marc Pastor a dû annoncer, mardi 5 juillet, qu'il rembourserait le Sénat. Le président, Gérard Larcher, a confirmé que l'élu du Tarn avait diffusé un faux communiqué de soutien.

  • Le Parlement met de l'ordre dans les revenus des cumulards

    Parlement — Dépêche

    Le Parlement a voté mardi 5 juillet, à la surprise générale, un amendement qui remet de l'ordre dans la rémunération des élus, en supprimant «l'écrêtement». Ce mécanisme permettait aux cumulards, dont les indemnités sont plafonnées, de reverser leur «surplus» de revenus à des proches.

  • Les élus pourront-ils longtemps arroser amis et fidèles avec leurs indemnités?

    France — Enquête

    Le Parlement pourrait enterrer, mardi 5 juillet, un amendement qui vise à remettre de l'ordre dans la rémunération des élus. En jeu: «l'écrêtement». Ce mécanisme permet aux cumulards, dont les indemnités sont plafonnées, de reverser leur «surplus» de revenus à des proches.

  • Mis en cause, le questeur Pastor diffuse un faux communiqué du président du Sénat

    France

    Mis en cause par Mediapart pour des notes de frais très douteuses, le sénateur et questeur Jean-Marc Pastor (PS) a envoyé un communiqué de soutien signé par le président Gérard Larcher. Selon ce dernier, ce document est un faux. Un montage.

  • Primaire écologiste: encore un flop des sondages et des médias

    France — Analyse

    Le flop est spectaculaire. Depuis près de six mois, tous les sondages donnaient Nicolas Hulot grand favori de la primaire Europe Ecologie/Les Verts. Eva Joly a fait mentir les sondeurs mais aussi les médias, comme Libération ou Le Journal du Dimanche, qui se sont emballés. Exemples.

  • Sénateur et questeur: la vie de château

    France — Enquête

    Privilégiés parmi les parlementaires, les trois sénateurs (deux UMP, un PS) qui exercent la fonction de questeurs au palais du Luxembourg jouissent d’avantages colossaux. Rémunérations secrètes, appartements, domestiques: les révélations de Mediapart.

  • Premier recours devant le Conseil d'Etat sur l'épreuve de mathématiques du bac S

    Éducation et enseignement supérieur — Confidentiel

    Un premier recours a été introduit jeudi 23 juin devant le Conseil d'Etat par une lycéenne, qui n'accepte pas la décision du ministre d'annuler l'exercice de l'épreuve de maths ayant fuité la veille sur un site Internet.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.