Rémi Yang
Ses Derniers articles
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Algériens sans papiers : la France ne peut plus les expulser mais continue de les enfermer
Au centre de rétention du Mesnil-Amelot, près de l'aéroport de Roissy, en janvier 2022. © Photo : Sébastien Calvet
Dans un courriel confidentiel, le ministère de l’intérieur reconnaît l’impossibilité, à la suite des tensions diplomatiques entre Paris et Alger, d’éloigner les Algériennes et les Algériens sans papiers. Et pourtant : leur enfermement en centres de rétention se poursuit. Une situation « absurde », dénoncent associations et avocats.
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Dans un hôtel de Paris, des consommateurs de crack tentent de se reconstruire
© Photo Sébastien Calvet / Mediapart
À Paris et ses environs, 400 consommateurs de drogues dures, principalement du crack, sont discrètement hébergés dans des hôtels par l’association Aurore. L’un de ces établissements nous a ouvert ses portes. Reportage exclusif.
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À Ouistreham, un campement d’exilés soudanais craint l’expulsion
Dans le camp, Abdou Salah se prépare un kiwi. Les exilés dépendent des distributions des associations pour se nourrir. © Photo Rémi Yang /Mediapart
Soixante-dix Soudanais vivent dans un campement de fortune installé le long du canal de Caen. Le syndicat mixte des ports normands, qui revendique la propriété du terrain, cherche à les expulser alors que les associations se mobilisent pour leur venir en aide.
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Sous le pont de l’Ourcq, des exilés afghans à la rue attendent un hébergement
Des exilés afghans à Pantin, le 18 août 2021. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Sous le pont du canal de l’Ourcq, entre Paris et Pantin, environ 70 exilés afghans se réunissent dans l’espoir d’être mis à l’abri. Ils témoignent de conditions d’accueil déplorables, alors que la France s’est engagée à accueillir les personnes « qui sont le plus menacées » tout en mettant en garde contre les « flux migratoires irréguliers ».
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La préfecture du Calvados accusée de mettre en danger un demandeur d’asile soudanais
Un groupe de migrants soudanais près du terminal des ferries de Ouistreham en décembre 2018. © Photo Artur Widak / NurPhoto via AFP
La préfecture du Calvados s’est fendue cet été d’un communiqué révélant l'identité et le parcours d'un demandeur d’asile soudanais enfermé en rétention, le mettant ainsi en grave danger en cas de retour dans son pays.
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Mégafeux : « Il va falloir apprendre à vivre avec »
Des volontaires se rassemblent devant un champ en feu afin de soutenir les pompiers lors de la lutte contre un incendie à côté du village de Kamatriades, dans l’île d'Eubée en Grèce, le 9 août 2021. © Photo Angelos Tzortzinis / AFP
Pour Plinio Sist, directeur de recherches de l’unité forêt et société au Cirad, les énormes incendies qui ravagent aujourd’hui plusieurs coins du globe vont devenir de plus en plus fréquents. Entretien.
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En Guyane, la justice suspend la centrale EDF au fioul
Le chantier de la centrale du Larivot, en Guyane, le 10 juillet 2021. Photo Guyane Nature Environnement
Le tribunal administratif de Guyane a suspendu l’arrêté permettant la construction de la centrale EDF de Larivot. C’est la première fois que l’argument des émissions de gaz à effet de serre est employé dans une décision de justice de ce type.
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À Paris, 800 personnes sans abri ont passé la nuit en tentes sur la place des Vosges
600 personnes sans abri ont occupé la place des Vosges, à Paris, le 29 juillet 2021. © Photo Rémi Yang pour Mediapart
Installées dans des tentes à l’initiative du collectif Réquisitions, des centaines de personnes ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur la célèbre place du Marais pour exiger un hébergement. Si certaines ont pu être prises en charge par la mairie de Paris, 200 sont toujours à la rue.
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Près de Roissy, la révolte enfle en rétention, des sans-papiers s’évadent
Dans une cour du Centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en mai 2019. © Photo Christophe Archambault / AFP
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une révolte au centre de rétention du Mesnil-Amelot a permis la fuite de plusieurs personnes. Ces derniers mois, des étrangers refusant de se soumettre à un test PCR en vue de leur éloignement ont été condamnés à de la prison ferme. Une infraction visant à pénaliser ce refus a été intégrée à la loi sur la crise sanitaire.