Installées dans des tentes à l’initiative du collectif Réquisitions, des centaines de personnes ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur la célèbre place du Marais pour exiger un hébergement. Si certaines ont pu être prises en charge par la mairie de Paris, 200 sont toujours à la rue.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une révolte au centre de rétention du Mesnil-Amelot a permis la fuite de plusieurs personnes. Ces derniers mois, des étrangers refusant de se soumettre à un test PCR en vue de leur éloignement ont été condamnés à de la prison ferme. Une infraction visant à pénaliser ce refus a été intégrée à la loi sur la crise sanitaire.
Le décès d’une jeune cycliste de 24 ans, écrasée par un camion à Boulogne-Billancourt, a ému la cyclosphère qui lui a rendu hommage. Les associations locales dénoncent l’inaction de la mairie, alors que la dangerosité du carrefour où l’accident a eu lieu est pointée du doigt depuis deux ans.
Portraits de Français non vaccinés. À la rencontre de leurs hésitations et de leurs doutes, de leurs choix militants ou juste de leur opposition à une politique jugée liberticide.
Un millier de personnes ont défilé samedi, à l’appel du collectif « Vérité pour Adama », afin de rendre hommage au jeune homme tué en 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes. Et pour dénoncer, derrière Assa Traoré, « un déni de justice ».
Les soignants réfractaires à la vaccination risqueront une sanction à partir du 15 septembre, une suspension de salaire qui pourrait aller jusqu’à six semaines. La nouvelle, parfois mal accueillie, suscite des questions.
Les noms, prénoms, résultats d’analyses et autres données de santé de patients français ont été dérobés par « un tiers », après une fuite des serveurs du laboratoire de biologie médicale. Cerba indique avoir déposé plainte contre X.
Dans son rapport annuel, la Commission nationale des droits de l’homme estime que le racisme en France reste encore largement sous-évalué, alors que la pandémie de Covid-19 a ranimé certains réflexes xénophobes.
Depuis le début de la pandémie, de nombreux étrangers enfermés en centre de rétention ont été condamnés à des peines de prison ferme pour avoir refusé un test PCR. La légalité de ces décisions fait débat. Deux cours d’appel ont d’ailleurs prononcé des relaxes pour des histoires similaires.
Onze personnes ont été jugées le 2 juillet au tribunal de Bobigny pour différentes affaires d’escroquerie aux aides Covid. Les prévenus sont renvoyés pour avoir abusé du fonds de solidarité et du chômage partiel pour un préjudice total d’un million d’euros.