Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’économiste Branko Milanovic, connu pour sa « courbe de l’éléphant » des inégalités mondiales, réfléchit dans son dernier livre à la situation d'un capitalisme devenu sans rival. Une lecture stimulante, mais qui n’évite pas quelques impasses.
Les mêmes qui prônent la liberté d’action pour les entreprises feignent de se lamenter de ses effets sur l'emploi. L’incapacité de lier les deux reflète l’aveuglement de cette politique de l’offre, version managériale du « ruissellement ».
Rencontre avec Bernard Friot, qui s’efforce de revenir à l’usage marxien du terme « communisme » en intégrant un dépassement du capitalisme à partir de ce qui n’en est déjà plus, ici et maintenant.
Le dernier rapport d’évaluation du CICE a confirmé l’aspect médiocre en termes de résultats de cette mesure. Cet échec plaide pour un changement total de politiques de l’emploi.
Un an après la publication de Capital et idéologie, les propositions contenues dans le dernier ouvrage de l'économiste ne constituent pas, loin de là, un programme commun à la gauche. Explications avec des députés PS, EELV et LFI.
Dans un ouvrage à paraître, deux économistes d'inspiration marxiste, Alain Bihr et Michel Husson, dénoncent la méthode développée par Thomas Piketty : un refus de réfléchir sur le mode de production capitaliste qui limite fortement la portée de ses analyses et de ses propositions.
L’Insee confirme qu’en 2018, sous l’effet des réformes de la fiscalité du patrimoine, notamment la fin de l’ISF et le bouclier fiscal sur les revenus du capital, les inégalités se sont fortement aggravées en France. Pourtant, le gouvernement y tient plus que jamais.
Certains membres de la majorité réclament des « contreparties » pour le plan de relance du gouvernement, très généreux pour les entreprises. Le gouvernement tolère le débat, mais il ne peut accepter aucune contrepartie concrète qui serait en contradiction avec sa stratégie et ses priorités.
Nommé hier « haut-commissaire au plan », le patron du Modem reconnaît lui-même, auprès de Mediapart, qu'il n’y aura pas de planification au sens propre. Derrière cet emballage marketing : une simple mission de prospective sans guère de moyens. Une occasion manquée, surtout.
Annoncé ce jeudi, le plan de relance constitue surtout la poursuite de la politique de l’offre du quinquennat Macron. De vraie « relance », il n’en est pas réellement question. On reste sur un saupoudrage d’aides et de subventions aux entreprises sans direction claire.
En consacrant 20 milliards d’euros à la baisse des impôts sur la production, une vieille demande patronale, le gouvernement prouve qu’il est peu soucieux de vraie relance.
Ouvrier allemand ayant, adolescent, participé à l’agitation ouvrière des années 1920, Paul Mattick a émigré aux États-Unis et prit part aux mouvements des conseils de chômeurs à Chicago. De cette expérience est née une des pensées marxistes les plus originales du XXe siècle.
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Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.
En faisant voter sans discussion l'Assemblée et en tolérant les palabres au Sénat, le gouvernement pousse la constitution de 1958 dans sa logique profonde qui la fait fusionner avec celle du Consulat...