Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Nommé hier « haut-commissaire au plan », le patron du Modem reconnaît lui-même, auprès de Mediapart, qu'il n’y aura pas de planification au sens propre. Derrière cet emballage marketing : une simple mission de prospective sans guère de moyens. Une occasion manquée, surtout.
Annoncé ce jeudi, le plan de relance constitue surtout la poursuite de la politique de l’offre du quinquennat Macron. De vraie « relance », il n’en est pas réellement question. On reste sur un saupoudrage d’aides et de subventions aux entreprises sans direction claire.
En consacrant 20 milliards d’euros à la baisse des impôts sur la production, une vieille demande patronale, le gouvernement prouve qu’il est peu soucieux de vraie relance.
Ouvrier allemand ayant, adolescent, participé à l’agitation ouvrière des années 1920, Paul Mattick a émigré aux États-Unis et prit part aux mouvements des conseils de chômeurs à Chicago. De cette expérience est née une des pensées marxistes les plus originales du XXe siècle.
En 1936, Sylvia Pankhurst s’est lancée dans un soutien total à l’Éthiopie attaquée par l’Italie fasciste, malgré le cynisme de l’Occident et l’indifférence de la gauche. Cette dernière lutte reflète un engagement permanent de toute une vie contre le racisme et le colonialisme, mais aussi pour les femmes et la classe ouvrière.
D'après les données publiées vendredi par l'Insee, le PIB français s'est contracté au deuxième trimestre de 13,8 %. Un record. C'est un peu moins que les chiffres envisagés par les économistes. Mais la chute s'avère plus prononcée qu'en Allemagne, qu'en Italie ou aux États-Unis, et la crise est devant nous.
Jean-Yves Le Drian s’est rendu au Liban ce jeudi. Son but : faire accepter de nouvelles réformes au gouvernement libanais. La crise économique du pays est pourtant d’abord celle d’un modèle néolibéral chimiquement pur. Et on ne traite pas le mal par le mal.
Sur l’écologie, la parole de l’exécutif est pauvre, contradictoire et trompeuse. Alors que les signaux d’alerte continuent de se multiplier sur le front climatique, il est temps d’en finir avec les illusions d’une croissance vertueuse dans un mode de production inchangé.
Devant les députés, le chef du gouvernement a défendu un « plan de relance » où le soutien à la demande est occulté par son soutien au capital et à l’offre. Ses obsessions restent la baisse du coût du travail et la réforme du modèle social.
Dans sa première intervention télévisée le 3 juillet, Jean Castex, le nouveau premier ministre, s’est défini d’emblée comme « gaulliste social ». Faut-il n’y voir qu’une formule creuse de communication ? Et si oui, pourquoi ?
La nouvelle ministre de la « transformation et des services publics » incarne la volonté d’Emmanuel Macron d’accélérer la gestion managériale des services publics. Ce pourrait être une orientation forte de la fin du quinquennat.
Dans un ouvrage publié récemment en anglais, Matthew Klein et Michael Pettis soulignent combien les tensions commerciales et financières sont avant tout le fruit de la victoire du capital dans la lutte des classes. Pour sortir de l’impasse, il faudra donc sortir de cette défaite.
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Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.
En faisant voter sans discussion l'Assemblée et en tolérant les palabres au Sénat, le gouvernement pousse la constitution de 1958 dans sa logique profonde qui la fait fusionner avec celle du Consulat...