Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mi-septembre, le fondateur de l’entreprise de vêtements Patagonia, Yvon Chouinard, a annoncé le transfert de la propriété de son entreprise à des fonds chargés de soutenir la lutte contre la crise écologique. Retour sur une annonce qui a suscité l’enthousiasme, mais qui apparaît comme une redoutable illusion.
Face aux revendications salariales, les classes dominantes s’érigent en défense des intérêts des actionnaires. Mais ces défenses oublient la réalité d’un capitalisme financiarisé et en crise structurelle.
Alors que le mouvement social commence à s’intensifier sur la question de la défense des salaires, le gouvernement continue à regarder ailleurs et à développer un récit qui se fracasse sur la réalité vécue. Sa priorité est claire : préserver la politique de modération salariale.
Le gouvernement britannique a dû renoncer ce lundi à une baisse d’impôts sur les plus riches sous la pression des marchés. Une preuve de la vacuité du ruissellement auquel s’accroche pourtant le président français.
Alors que le camp Bolsonaro met en avant une reprise vigoureuse, le Brésil reste engoncé dans une crise profonde. Depuis près de dix ans, le pays ne connaît plus de croissance et voit ressurgir la pauvreté et la faim. L’élection ne présente pas de vraie issue à cette crise.
Stefano Palombarini, économiste à l’université Paris VIII et auteur d’ouvrages sur le tournant néolibéral en Italie, revient sur les résultats des élections italiennes. Ceux-ci ouvrent sans doute un nouveau chapitre de la crise structurelle du pays.
La victoire de la droite et de l’extrême droite en sièges cache une stabilité de son électorat. Le pays n’a pas tant viré à droite sur le plan électoral que dans une apathie et une dépolitisation dont le post-fascisme a su tirer profit.
Dimanche, les Italiens votent pour renouveler leur Parlement. Une élection décisive qui conclut une campagne morne mais pourrait porter l’extrême droite au pouvoir. Tour d’horizon des programmes et des enjeux.
La hausse vertigineuse des factures a été au centre des préoccupations des Italiens durant la campagne électorale. L’économie italienne est en crise structurelle longue. Mais les partis politiques, surtout à droite, sortent les vieilles recettes.
Dans la ville lombarde au nord de Milan, jadis place forte de la gauche ouvrière, l’extrême droite italienne tisse sa toile et utilise désillusions et inquiétudes.
Alors que la victoire lui semble acquise lors des élections législatives du 25 septembre, la coalition de droite et d’extrême droite italienne paraît désormais plus préoccupée par la concurrence interne entre ses membres.
L’élection italienne du 25 septembre prochain, qui pourrait aboutir à l’avènement de la cheffe du parti post-fasciste, est en grande partie déterminée par son cadre institutionnel. Tour d’horizon de la loi électorale et des processus de nomination du président du Conseil transalpins.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.