Je suis né sous Giscard (mais vers la fin). J'aime beaucoup trop supporter Montpellier, regarder du cyclisme et les ris de veau. Je suis titulaire d'un DEA de science politique et diplômé de l'ESJ de Lille. J'ai couvert l'actualité des partis de gauche pour Mediapart depuis sa création en 2008 (après des passages à Midi Libre, Libération, lefigaro.fr et 20minutes.fr)…
Depuis le 5 mars 2018, j'occupe aux côtés de Carine Fouteau la fonction de co-directeur éditorial de la rédaction.
J'ai aussi co-écrit avec Lilian Alemagna de Libération une biographie de Jean-Luc Mélenchon, parue en janvier 2012 (Le Plébéien, Robert Laffont) et remise à jour en mai 2018 (A la conquête du peuple, Robert Laffont).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le directeur de Libération annonce le lancement d’un appel à refonder un parti d’union de la gauche, entreprise à laquelle il entend se consacrer à plein temps. Le spectre de François Hollande, qu’il en soit l’imam caché ou non, plane sur le texte. Une tentative de recyclage d’une gauche « moins-disante », qui profiterait de l’« anti-Macron », comme elle avait su profiter de l’« anti-Sarkozy ».
Il a suffi de quelques victoires, de Lisbonne à Madrid, pour que la renaissance de la social-démocratie soit annoncée. Elle traîne cependant un lourd passif. Échange entre Pervenche Berès, ancienne eurodéputée socialiste, et Emmanuel Maurel, eurodéputé insoumis.
Les élections européennes ont confirmé le retour du RN (23 %) comme principal adversaire d’Emmanuel Macron (22 %). Hors de ce duopole, le reste du paysage politique est explosé, avec une abstention de 49 %. Les écologistes sont en tête à gauche (13 %), LR s’effondre (8 %).
À la suite de nos révélations sur le fichage ethnique des futurs espoirs du Paris Saint-Germain, la ministre des sports a menacé de prendre des sanctions contre le club de football. Et plusieurs associations antiracistes ont annoncé avoir porté l’affaire en justice.
Une cinquantaine de médias a fait un premier bilan du comptage indépendant des manifestations inauguré le 22 mars. L’occasion d’observer les critiques légitimes de cette initiative, et d’y répondre.
Ancienne légende du football, George Weah vient d’être élu président du Liberia, avec plus de 61 % des voix. C’est la première fois qu’un footballeur devient chef d’État, l’aboutissement de plus d’un demi-siècle de relations passionnées entre ballon rond, pouvoir charismatique et responsabilité politique.
L’historien Karim Taharount retrace les tentatives d’organisation autonome des jeunes issus de l’immigration depuis le début des années 1980 en France. Leurs questionnements traversent encore aujourd’hui les mouvements antiracistes.
Face aux écarts de chiffres, plusieurs rédactions, dont Mediapart, discutent et testent un dispositif permettant de fournir leur propre évaluation des défilés syndicaux, associatifs ou politiques.
Dans un entretien à Mediapart, les eurodéputés Isabelle Thomas et Guillaume Balas expliquent les raisons de leur départ du PS. Proches de longue date de Benoît Hamon, ils rejoignent son « Mouvement du 1er juillet », et disent leur désaccord européen avec La France insoumise.
La réédition de Sur le Giro 1949 (éditions So Lonely) est l’occasion de retrouver le sel du cyclisme, à travers le récit du romancier envoyé couvrir l’événement pour le Corriere della Sera. Plutôt qu’un carnet de chroniques sur l’homérique duel Bartali-Coppi, Dino Buzzati livre à la fois un roman d’initiation et un recueil de nouvelles fascinantes, comme autant d’étapes à travers l’Italie de l’après-guerre.
À défaut de droit d'inventaire, le député PS Boris Vallaud souhaite mener un diagnostic critique pour refonder sa famille politique. L'ancien conseiller de Montebourg puis Hollande, et camarade de promo de Macron à l'Ena, entame sa mue en s’attaquant à la réforme du code du travail.
Électoraliste reconnu, l'universitaire Pierre Martin revient sur le paysage issu des scrutins de 2017, et ses nouveaux contours. La République en marche incarne selon lui un pôle « libéral-mondialisateur », qui a su profiter de « bases électorales rongées par le doute », entouré d’une droite « conservatrice identitaire » et d’une nouvelle gauche contestataire « démocrate-écosocialiste ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
C’est avec une tristesse infinie que nous venons d’apprendre le décès d’Arnaud Romain, le 13 juillet à Saint-Brieuc. Il était sans doute le plus discret des contributeurs de Mediapart, au point qu’il s’est toujours effacé derrière la signature des journalistes. Lui lisait leurs textes, avec talent et passion, pour une version audio de nos articles, qu’il a peu à peu érigée en rendez-vous de plus en plus fréquent et apprécié de nos abonné·es. Il s’en va mais sa voix reste avec nous, à jamais.
Députés et sénateurs sont désormais 332 à avoir fait connaître leurs réponses. Seuls 95 d'entre eux se disent à la fois favorables aux deux points de la réforme, inscription de l'état d'urgence dans la Constitution et déchéance de nationalité. Le panorama qui se dégage laisse entrevoir de grandes difficultés pour le pouvoir, en l'état du projet, à faire adopter sa révision constitutionnelle.
Les vacances sont finies, la rédaction est au complet, et nos relances commencent à porter leurs fruits. Le paysage politique se dessine plus précisément, au gré des réponses parlementaires à notre questionnaire. Sur la déchéance de nationalité, la droite soutient le pouvoir, et la gauche le conteste.
Une dizaine de jours après notre sollicitation des 925 députés et sénateurs au sujet de l’inscription dans la constitution de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, un premier paysage politique se dessine.
Pour ou contre l'inscription de l'état d'urgence dans la constitution et la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de terrorisme? Ce débat sera discuté au Parlement en février 2016. Comme nous jugeons le sujet décisif, il nous apparaît tout aussi important que chaque parlementaire puisse expliquer son choix à venir. Ce 29 décembre, ils sont 34 (sur 925) à nous avoir répondu.