Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Les militants islamistes qui ont pris d'assaut un centre commercial à Nairobi (Kenya) dessinent avec d'autres groupes un « arc de la terreur » en Afrique. Mais leur action reste déterminée par des intérêts locaux en Somalie, face au Kenya et à l'Ethiopie.
Présidente du centre d'études International Crisis Group et ancienne commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, la magistrate canadienne espère que les négociations sur les armes chimiques serviront de tremplin à une résolution du conflit syrien.
Les enquêteurs de l'ONU ont semé dans leur rapport sur les attaques chimiques du 21 août 2013 des petits cailloux qui permettent de remonter vers la provenance des tirs. Et cela embarrasse grandement la Russie.
Alors que Russes et Américains annoncent un accord sur la Syrie, où en sont les chercheurs et les intellectuels, peu suspects d’être des va-t-en-guerre, qui se sont prononcés, après l’attaque chimique du 21 août, pour une action militaire ? Éléments de réponse et perspectives historiques avec Rony Brauman, ancien président de MSF et aujourd’hui professeur à Sciences-Po.
Obama est en difficulté au Congrès, Hollande est isolé en Europe, et les Russes semblent bouger. Les retournements diplomatico-politiques de ces deux dernières semaines éloignent la perspective de frappes militaires rapides sur Damas.
En provoquant le vote du Congrès sur l'intervention syrienne, vote qu'il devrait remporter, le président américain amorce la mobilisation sur la meilleure manière d’aider les rebelles syriens.
Même si le contexte, les personnalités et les alliances ont changé, ce qui s'est passé en 2003 pour justifier l'invasion de l'Irak reste dans les esprits et pèse sur la possibilité d'une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad. Retour sur le mensonge d'État organisé par l'administration Bush pour entrer en guerre contre l'Irak et court-circuiter l'ONU.
Lors de son allocution devant les ambassadeurs français, le président de la République a annoncé qu'il était prêt à accompagner les frappes militaires qui se préparent contre la Syrie.
L'emploi d'armes chimiques par le régime de Bachar el-Assad change la donne : les gouvernements occidentaux ont, semble-t-il, décidé de réagir en employant la force. Le blocage de la Russie les conduirait à contourner l'ONU.
Face aux crises syrienne et égyptienne, le président des États-Unis est indécis et brouillon. Ce désengagement est l'une des caractéristiques de son double mandat, qui laisse glisser lentement son pays dans l’ornière de l’insignifiance internationale.
L'annonce de la libération conditionnelle de Moubarak est l'ultime symbole du retour des militaires aux commandes de l'Égypte. L'éradication des Frères musulmans, la faiblesse des autres forces politiques et l'impuissance occidentale augurent mal de l'avenir du pays.
En examinant l'entourage du président américain, il est frappant de constater le nombre d'anciens de l'administration Bush qui continuent d'occuper des postes-clés en matière de surveillance et d'espionnage.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.