L’ex-premier ministre a été condamné mardi à quatre ans de prison avec sursis, cinq ans d’inéligibilité, une amende et des dommages et intérêts pour l’emploi fictif de son épouse à l’Assemblée.
En propulsant des proches de François Fillon au gouvernement, dont Bruno Retailleau, et en recyclant les discours de son ancien adversaire sur nombre de sujets, le président de la République a redonné de la vivacité aux idées et aux figures qu’il avait battues en 2017. Un retour construit sur une montagne de reniements.
Après la campagne présidentielle de 2017, François Fillon devait personnellement payer plus de 50 000 euros non remboursés par l’État. Cinq ans plus tard, Bruno Retailleau s’est démené auprès du parti Les Républicains et la dette de son ami a été épongée.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon, de son épouse et de son ex-suppléant Marc Joulaud dans l’affaire des emplois fictifs de Penelope Fillon. Seule la peine de l’ex-premier ministre devra être revue.
De François Fillon à Thierry Mariani, l’attaque terroriste revendiquée par Daech a été l’occasion pour une partie de la droite et de l’extrême droite françaises d’ériger le « totalitarisme islamique » en menace principale. Les soutiens du Kremlin ont ainsi pu relativiser celle de Poutine.
Le Conseil constitutionnel a ouvert la voie jeudi à un éventuel troisième procès réclamé par François Fillon dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs et par Nicolas Sarkozy dans l’affaire des « écoutes », en décidant d’annuler un article de loi portant sur un point de procédure.
Questionné mardi par la commission enquête parlementaire dédiée aux ingérences étrangères sur les liens qu’il a entretenus avec Moscou et deux multinationales russes avant la guerre en Ukraine, l’ancien premier ministre a réfuté toute ingérence et assuré n’avoir « pas touché un centime ».
L’ex-premier ministre a été condamné ce lundi par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison dont un an ferme pour les emplois fictifs de son épouse Penelope. Il devra demander l’aménagement de sa peine de prison ferme.
Le candidat de Reconquête ! a réuni dimanche plusieurs dizaines de milliers de personnes face à la tour Eiffel. Dans la foule, une copie rajeunie et radicalisée du bocal sociologique qui était venu applaudir, au même endroit, François Fillon en 2017.
Objet de toutes les critiques sur ses liens avec le Kremlin et menacé de sanctions financières, l’ancien premier ministre a annoncé quitter les fonctions qu’il occupait dans deux sociétés russes. Comme d’autres anciens hauts responsables, il participait à « une forme légale et insidieuse de corruption » qui inquiète l’Europe.
L’ancien premier ministre français, qui avait soutenu l’intervention militaire russe en Syrie, a rejoint le conseil d’administration du géant russe de la pétrochimie Sibur, a annoncé le groupe ce jeudi. En juin dernier, il était déjà devenu administrateur d’un groupe pétrolier d’État russe. En France, il avait dû démissionner de la société de gestion Tikehau Capital au lendemain de sa condamnation.
Cinq ans de prison dont quatre avec sursis, la partie ferme étant « aménagée sous le régime de la détention à domicile », ainsi que 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité ont été requis lundi 29 novembre contre François Fillon à la cour d’appel de Paris.
L’ancien premier ministre s’est défendu d’avoir offert des salaires de complaisance à son épouse, lundi 22 novembre, devant la cour d’appel de Paris, en esquissant le début d’une autocritique, mais limitée à de petites erreurs.
François et Penelope Fillon comparaissent devant la cour d’appel de Paris, qui rejuge l’affaire des emplois fictifs qui avait éclaté en 2017. Ils n’ont pas changé.
L’ancien premier ministre français, qui avait soutenu l’intervention militaire russe en Syrie, devient administrateur du groupe pétrolier d’État Zarubezhneft. En France, il avait dû démissionner de la société de gestion Tikehau Capital au lendemain de sa condamnation