Arts Chronique

« Un jour dans la vie de Billy Lynn », le karma cinéma d’Ang Lee

Entre film de guerre et comédie musicale, expérimentation numérique et sagesse hindoue, Un jour dans la vie de Billy Lynn, sorti mercredi 1er février, est l'occasion idéale pour chanter les louanges de son auteur, cinéaste à nul autre pareil dans le paysage contemporain : Ang Lee.

Emmanuel Burdeau

Bande-annonce d'« Un jour dans la vie de Billy Lynn », de Ang Lee © SonyPicturesFr

Le nom d’Ang Lee n’est pas de ceux spontanément cités parmi les grands cinéastes d’aujourd’hui. À tort. Depuis vingt-cinq ans – premier film : Pushing Hands, 1992 –, le cinéaste américain né à Taïwan en 1954 bâtit une des œuvres les plus fortes du cinéma contemporain. Mais cette œuvre n’a rien, ou presque rien, qui fasse correspondre son auteur à l’image de ce que ce petit mot redoutable, auteur, en est venu à signifier au cinéma. D’où le fait qu’on ait tendance à négliger Lee, à supposer un peu hâtivement qu’il ne s’engage que sur des projets d’occasion. À le tenir pour un faiseur ou, carrément, à juger ses efforts indignes de considération.

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