Repenser la catastrophe : l’apocalypse déçoit (de nouveau)
À la fin d’une année marquée par la visibilité accrue de la catastrophe climatique et l’évocation d’un Armageddon par le président de la première puissance mondiale, peut-on croire aux « meilleurs vœux » que l’on s’adresse pour 2023 ? Autrement dit, pourquoi les pensées de la catastrophe paraissent-elles ne plus guère percuter ?
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« L’apocalypse« L’apocalypse déçoit » est le titre d’un texte de Maurice Blanchot publié dans la NRF en pleine guerre froide, en 1964, deux ans après la crise des missiles de Cuba, dans lequel il analyse le tournant pris par l’humanité avec la fabrication de la bombe atomique. Si le romancier et philosophe écrit que l’apocalypse « déçoit », c’est dans la mesure où il juge que le langage et les images utilisés pour décrire cette possible autodestruction collective n’ont ni la nouveauté ni la radicalité suffisantes pour affronter le vertige ouvert par le fait que les humains peuvent désormais décider, à tout moment, de mettre fin à l’aventure de l’humanité.
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