Série Épisode 12 Au détour des livres 2016

Iain Banks chante l’inanité de l’être

À travers les thèmes de la guerre, de l’exil, de l’amour et de la perversion, l’écrivain écossais Iain Banks peint avec Un chant de pierre une fresque poétique cruelle et inquiétante, à une époque imprécise qui tient autant du médiéval que du contemporain et fait du roman une parabole de la barbarie moderne.

Emmanuelle Favier

Décidément, les éditions L’Œil d’or portent bien leur nom : d’un rayon visionnaire, elles mirent sans détour et dénichent à tout coup l’étonnant, le singulier, le précieux (voir ici et mes billets consacrés à leurs publications). Avec Un chant de pierre, l’éditeur Jean-Luc André d’Asciano offre au public français un texte inconnu de l’écrivain écossais Iain Banks, plus connu pour son œuvre de science-fiction –à peine la moitié des romans de littérature générale de Iain Banks ont été traduits en français, quand Robert Laffont a publié l’essentiel de son œuvre de science-fiction. Or sa littérature dite « générale » est d’une poésie et d’une élégance suffisamment rares pour être signalées avec véhémence.

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