Arts

Biennale de Berlin : défiance et débats autour de clichés d’Abou Ghraib

Trois artistes irakiens ont retiré leurs œuvres de la Biennale de Berlin en fin de semaine dernière, en désaccord avec les manières d’exposer des clichés d’Abou Ghraib, prison irakienne où l’armée américaine a torturé, violé et tué au début des années 2000. « En quoi une image qui dénonce un crime devrait-elle être cachée ? », s’interroge Kader Attia, commissaire de la manifestation. Retour sur une controverse.

Ludovic Lamant et Thomas Schnee

Trois artistes irakiens ont retiré le 18 août leurs œuvres de la Biennale d’art contemporain de Berlin. Ce geste spectaculaire est sans doute l’épilogue d’un bras de fer autour d’une installation controversée réalisée par l’artiste français Jean-Jacques Lebel, qui reproduit des clichés d’actes de torture commis dans la prison d’Abou Ghraib et qui avaient été révélés en 2004.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter