Guillaume Mazeau : « Les discours identitaires sont contraires à la démarche historique »
L’historien regrette les usages antihistoriques du passé par l’extrême droite, mais aussi les politiques de consensus mémoriel des gouvernants. Alors que l’histoire pourrait être une ressource vive, elle est selon lui davantage utilisée comme une « digue » dans le champ politique, face au changement et aux défis contemporains.
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« Gardons« Gardons-nous de manipuler l’histoire. » Cette mise en garde a été émise mercredi 8 décembre par Emmanuel Macron, évoquant les propos d’Éric Zemmour sur le rôle du maréchal Pétain durant la Seconde Guerre mondiale. L’alerte du chef de l’État serait davantage audible s’il n’avait pas lui-même abandonné sa prudence initiale à l’égard des enjeux historiques et mémoriels au profit de sorties indicatrices d’une crispation identitaire (lire notre article).