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Polars 1/2 : l’Europe en transes express

Polarisez-vous ! Romans noirs et romans politiques ne sont pas toujours sombres. Petros Markaris, en une trilogie qui s’achève, raconte la Grèce, la crise et le changement ; Massimo Carlotto, l’internationale des mafias en col blanc ; et Emmanuel Grand fait souffler l’air du large sur le constat social.

Dominique Conil

Et voici Petros Markaris, auteur de romans policiers, invité le 30 mai à débattre et lire ses textes au très sélectif Banquet de printemps à Lagrasse, consacré à La Grèce au cœur de l’Europe : littérature et société ?, aux côtés d’écrivains et poètes tels Yannis Kiourtsakis ou Christos Chryssopoulos (lire en "Prolonger"). À très juste titre. Sa trilogie athénienne, Liquidations à la grecque, Le Justicier d’Athènes, et le tout dernier opus, Pain, éducation, liberté – vrais romans noirs, croquis sur le vif, radiographies de la crise, analyse politique incrustée dans l’intrigue – le mérite bien.

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