Le PCF et l’eurocommunisme: l’ultime rendez-vous manqué?

Au mitan des années 1970, le PCF participe d’un bref « moment » eurocommuniste. Une perspective nouvelle, détachée de Moscou et ancrée dans la démocratie. Mais qui s’interrompt brutalement, laissant place à un raidissement identitaire fatal au parti.

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Jeudi 3 juin 1976, environ 60 000 personnes sont massées à la porte de Pantin, à Paris. Le rassemblement, organisé par le Parti communiste français (PCF) en soutien au Parti communiste italien (PCI), a été annoncé dans Paris et la « banlieue rouge » par des grands portraits de leurs secrétaires généraux, Georges Marchais et Enrico Berlinguer. Les deux hommes, dont le second mène une campagne électorale de l’autre côté des Alpes, partagent la tribune. Ils sont alors engagés dans des stratégies de rénovation et d’ouverture de leurs partis respectifs.

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