Le PCF et l’eurocommunisme: l’ultime rendez-vous manqué?
Au mitan des années 1970, le PCF participe d’un bref « moment » eurocommuniste. Une perspective nouvelle, détachée de Moscou et ancrée dans la démocratie. Mais qui s’interrompt brutalement, laissant place à un raidissement identitaire fatal au parti.
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Jeudi 3 juin 1976, environ 60 000 personnes sont massées à la porte de Pantin, à Paris. Le rassemblement, organisé par le Parti communiste français (PCF) en soutien au Parti communiste italien (PCI), a été annoncé dans Paris et la « banlieue rouge » par des grands portraits de leurs secrétaires généraux, Georges Marchais et Enrico Berlinguer. Les deux hommes, dont le second mène une campagne électorale de l’autre côté des Alpes, partagent la tribune. Ils sont alors engagés dans des stratégies de rénovation et d’ouverture de leurs partis respectifs.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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