L’agriculture guadeloupéenne aux prises avec le dérèglement du climat
Sous les tropiques aussi, les conséquences du réchauffement planétaire se font sentir. Saisons décalées, tempêtes violentes, montée des eaux, sécheresses… L’agriculture doit se réinventer. Pour s’adapter mais aussi pour s’extraire du tout importé et tendre vers la souveraineté alimentaire.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
PointePointe-à-Pitre (Guadeloupe).– Le vent qui couche les cannes ou les bananiers, l’eau qui inonde les cultures et fait pourrir les racines : à chaque événement météorologique, en Guadeloupe, l’agriculture paie un lourd tribut. Après le passage de la tempête Fiona, dans la nuit du 16 au 17 septembre, le groupement des producteurs de bananes de Guadeloupe avait chiffré sa perte à près de 11 000 tonnes de bananes « en année glissante sur 2022 et 2023 ». « Soit un manque à gagner de 7 millions d’euros », avaient déclaré les producteurs. Ou encore environ 8 % de la production globale pour ces deux années.