CAC 40 : au stade ultime du capitalisme financiarisé
Pour le CAC 40, 2022 n’a pas été une année de crise mais de superprofits. 73,4 milliards d’euros de dividendes vont être versés, selon nos calculs provisoires. Et dix groupes ont prévu de dépenser 11,8 milliards pour racheter leurs actions. Une pratique qui n’avait jamais choqué Emmanuel Macron jusque-là et qu’il n’entend corriger qu’à la marge.
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IlIl arrive parfois – très rarement – qu’Emmanuel Macron ne soit pas d’accord avec certaines pratiques du capitalisme financier. Ce fut le cas lors de son entretien télévisé du 22 mars. Ses critiques ne concernaient pas les superprofits, les positions de rente ou oligopolistiques qui permettent aux grands groupes d’augmenter sans retenue les prix en pleine crise énergétique et géopolitique et viennent alimenter la spirale inflationniste dans le monde occidental, comme les banques centrales sont finalement obligées de l’admettre.