Politique économique Parti pris

Le patron de la SNCF limogé, l’étatisme néolibéral de Macron confirmé

Prévu après les Jeux olympiques, le départ annoncé du président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, coupable d’avoir passé un accord contournant la réforme des retraites, est le symptôme d’une politique néolibérale qui utilise à plein la violence étatique.

Romaric Godin et Martine Orange

La décision gouvernementale de remercier le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, après les Jeux olympiques jette une lumière crue sur la réalité de l’État en France sous Emmanuel Macron. Car ce ne sont ni les prix excessifs des billets de train, ni les retards continuels, ni l’état du réseau qui ont conduit l’exécutif à prendre cette décision, mais l’accord sur les retraites conclu avec les syndicats.

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