Économie et social

Areva : la commission de déontologie rappelle son existence

Coup d'arrêt au transfert des hauts fonctionnaires du gouvernement vers les entreprises publiques. La commission de déontologie a mis son veto à la candidature d'Alexandre de Juniac, directeur de cabinet de Christine Lagarde, à la présidence d'Areva. L'Elysée affirme qu'il s'agissait «d'une initiative personnelle». Matignon et Bercy, qui soutenaient cette candidature, se taisent.

Martine Orange

Cela ne passe plus. Mercredi matin, la commission de déontologie de la fonction publique a mis son veto à la candidature d'Alexandre de Juniac, directeur de cabinet de Christine Lagarde, pour postuler à la présidence du directoire d'Areva. Saisie par l'intéressé, celle-ci a jugé que les fonctions exercées par Alexandre de Juniac sont «incompatibles» avec le poste envisagé.
Sachant combien son cas était problématique après les précédents de François Pérol, parachuté du secrétariat général de l'Elysée à la tête de la BPCE, et de Stéphane Richard, lui aussi ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, à la présidence de France Télécom, Alexandre de Juniac avait tenu à y mettre les formes.

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